Un inventeur au Salon de Genève

Je vais vous raconter l’histoire du petit français qui va présenter son invention pour la première fois au salon international de GENÈVE.

Je dis petit car je suis un inventeur indépendant sans société, ni budget important face à des multinationales qui s’imposent par la grandeur de leur stand.

J’ai été agréablement surpris par l’atmosphère de ce salon prestigieux.

Des inventeurs de tous les pays, de la Moldavie en passant par l’Australie, l’Iran et plus encore.

Tous réunis pour le meilleur ou pour le pire.

Le seul regret de ne pas avoir encore inventé une langue universelle pour pouvoir parler avec tous ces inventeurs de leurs inventions et de leurs pays.

Je me suis inscrit au salon par l’intermédiaire de « La boutique des Inventions » à Paris et j’ai réservé avec un ami un stand de 6 mètres carrés, qui c’est trouvé en face de l’OMPI.

Je pense que l’emplacement était bon, ainsi nous avons pu lier connaissance avec l’équipe de l’INPI France qui je le signale, sont des personnes dévoués  et extrêmement compétentes et je les remercie.

Une organisation parfaite que seuls les suisses savent faire.

Le premier jour, j’ai eu la surprise de rencontrer Charles Aznavour qui était venu en voisin et qui a regardé attentivement mon invention, puisqu’il s’agit de packaging  CD et DVD.

J’ai rencontré beaucoup d’inventeurs pour partager nos connaissances et nos expériences réciproques.

Sur ce plan, je suis satisfait mais je n’ai pas rencontré d’investisseur, ni de professionnels ou même des personnes intéressées par une licence ou la vente de mon brevet.

J’ai beaucoup de personnes qui voulaient acheter mon produit mais, hélas il n’est pas encore fabriqué en série.

J’ai pris des coordonnées de personnes pour les avertir dès que le produit sortira.

J’ai montré le fonctionnement de mon invention des milliers de fois sans interruption au public, aux élèves des écoles, à tous les promeneurs du dimanche.

Je vais vous raconter une anecdote, j’ai eu la visite sur le stand d’une personne sans bras, ni jambes qui m’a ému et bouleversée à la fois par sa joie de vivre et son humour et ce jeune homme m’a lancer un défis trouver une invention pour qu’il puisse ouvrir tout seul les boites de conserve et à ce propos si parmi les inventeurs qui lisent ces lignes, quelqu’un à une idée n’hésitez pas à me contacter. Une sacrée leçon de vie !

Je dois reconnaître que mon invention à suc citer un grand enthousiasme auprès du public.

Le jury international m’a récompensé en m’accordant la médaille d’or avec les félicitations du jury et l’Institut Nationale de la Propriété Industrielle m’a remis le prix 2004.

Ces récompenses m’ont permis d’entrer en contact cette semaine avec un éditeur pour qu’il utilise mes pochettes «Poch’Up» pour la sortie d’un livre avec un cdrom prochainement.

Ma plus belle récompense c’est d’être admiré et photographié par des chinois ou des japonais et j’ai ressenti une grande satisfaction personnelle.

Ce que je peux dire aux inventeurs, c’est que s’ils restent chez eux à attendre un miracle Ils font fausse route.

Un salon d’inventeurs reste un salon mais, par contre on ne sait jamais qui viens vous voir, c’est comme disait la personne qui a inventé le chariot électrique pour supermarchés – ce n’est pas marqué dessus, si les gens sont PDG ou occupent des postes clé pour l’avenir de notre invention. Elle a tout à fait raison.

Je pense avoir été clair, si des personnes veulent des renseignements complémentaires, c’est avec beaucoup de joie que je leur répondrais.

Auteur : Olivier REDON
E-mail :  pochup@hotmail.com