( Projet R.I.A.G.A.P.P.)
(Réseau Intégré d’Approvisionnement des Grandes Agglomérations en Produits Pétroliers)
1/ Réflexion sur les méthodes de distribution des produits pétroliers et notamment d’approvisionnement des stations-service.
CONSTAT
EN MATIÈRE DE DISTRIBUTION DE PRODUITS PÉTROLIERS, NOUS EN SOMMES RESTÉS AU STADE DES PORTEURS D’EAU DU MOYEN AGE.
La seule différence est que des camions citernes de 30 000 litres, remplacent les seaux.

Organisation actuelle du réseau :
SITES DE PRODUCTION
(pipelines & pétroliers)
RAFFINERIES
(pipelines)
DÉPÔTS
(camions citernes)
STATIONS SERVICE
SOLUTION :
Créer un réseau secondaire, enterré, d’approvisionnement des principales stations-services (voire de toutes) dans les plus importantes agglomérations (ou concentrations urbaines) par exemple les villes de + 100 000 habitants et leurs banlieues.
En effet, il n’est a priori pas plus dangereux de transporter du carburant réputé inflammable, d’un dépôt à une station service, que d’alimenter en gaz toute une population urbaine !
Il existe bien évidemment des contraintes de sécurité, mais tout comme le gaz de ville, elles ne sont certainement pas insurmontables, et l’état de la technique doit permettre de les résoudre (d’ores et déjà existent des concepts innovants de canalisation. Brevet Français).
AVANTAGES :
A court et moyen terme.
Création d’un grand chantier au plan national. (les grandes agglomérations sont réparties sur l’ensemble du territoire).
Reprise économique dans un secteur très touché par la baisse d’activité : les Travaux publics et le Bâtiment, mais également le secteur industriel, fabricant et fournisseur de tout le matériel (canalisations, tuyauterie, connexions etc.).
Création d’emplois et diminution des chiffres du chômage.
A moyen et long terme.
(Une fois le réseau opérationnel. Les camions citernes ne circulant plus en agglomération)
Incidence sur la densité de circulation.
Baisse de la pollution due au gaz d’échappement.
Respect de l’environnement.
Meilleure qualité de l’air, meilleure qualité de vie.
Plus de bombes roulantes sur les routes et en ville. Meilleures protection des biens et des personnes.
Et également :
Moins de poids lourds, économie en consommation de carburant (c’est bon pour notre balance extérieure)
A long terme, une fois le réseau amorti, incidence sur le coût de revient du carburant ( soit diminution du prix de vente, soit meilleure marge)
Enfin, plus jamais de population prise en otage, plus jamais d’économie paralysée au plan national par un blocus des dépôts de carburant, inacceptable dérive du droit de grève.
Contrainte :
Obligation de recycler une partie des chauffeurs routiers du secteur pétrolier. Plan à 5 ans pour opérer la reconversion. Par contre, création de nouveaux métiers qualifiés, dans le domaine de la maintenance et de la sécurité par exemple.
COUT DU PROJET :
Le chiffrage nécessite l’intervention d’experts. 3 éléments essentiels seront à prendre en compte :
1. Le caractère non récurrent des dépenses. Une fois terminé le réseau ne nécessitera que de la maintenance, à opposer au coût du transport actuel (matériel roulant, carburant, frais de personnel etc…, pour ne citer que l’essentiel)
2. Le temps de retour sur investissement. Relativement court puisque les investissements dès qu’exploités s’autofinanceront par les importantes économies de transport réalisées.
3. Une partie du réseau actuel de voirie ou de transports des fluides pourra être utilisée afin de limiter les travaux d’infrastructure lourds (il ne s’agit pas de creuser un métro !).
Nota : Si ainsi qu’il est probable, une telle approche technique n’a pas d’équivalent dans le monde, chose à vérifier, le « savoir faire Français » acquis lors de la mise en oeuvre de ce grand projet pourra alors tout à fait s’exporter. Dans le cas contraire, il conviendra de s’inspirer de l’expérience acquise au delà de nos frontières.
2/ PRINCIPE R.I.A.G.A.P.P.
Le principe de base du projet R.I.A.G.A.P.P. est le résultat de l’observation des phénomènes de débit permanent et de débit intermittent (ou instantané) rapporté à un même volume.
En effet dans l’opération de remplissage d’une cuve de carburant, 2 principaux paramètres étroitement liés interviennent : le débit et la durée.
Ce second paramètre que constitue la durée est en fait largement marginalisé alors qu’il s’avère primordial.
Pour plus de clarté, On peut très simplement prendre comme comparaison simple, le phénomène domestique courant du « principe de la chasse d’eau ».
1. Dans une chasse d’eau, le volume total d’eau est libéré instantanément pour être reconstitué ensuite en plusieurs minutes avec un système simple de remplissage et d’arrêt automatique en mise à niveau déclenché par un flotteur et un clapet.
2. Il est par ailleurs parfaitement connu qu’une chasse d’eau qui fuit, même faiblement, représente un volume étonnamment important rapporté sur une longue période.
Lorsque qu’un véhicule fait le plein de carburant dans une station service, on peut considérer que l’opération est sensiblement inverse.
Pendant quelques minutes le carburant est pompé dans une cuve qui se vide progressivement.
A partir du moment ou celle-ci atteint son niveau de stock minimum, elle est alors massivement réapprovisionnée par un camion citerne.
En fonction du taux de fréquentation de la station et de la capacité des cuves le réapprovisionnement intervient suivant une cadence comprise entre 1 à plusieurs jours.
Si (tp) est la durée moyenne du remplissage du réservoir de son véhicule par le consommateur à la pompe, et si ce remplissage s’effectue avec un débit et une pression proportionnels à la section (Sp) du pistolet et du tuyau.
Sur une journée, le temps total des remplissages successifs est bien évidemment très inférieur à 24 h, compte tenu des temps incompressibles que constituent le temps de paiement, l’attente entre chaque véhicule, l’ouverture et la fermeture du réservoir, etc…
Ce temps total de pleins Tp peut s’exprimer de la façon suivante :
Tp = tp1 + tp2 + …tpn
Tp = tp
Si l’on considère que l’alimentation de la cuve pourrait se faire de façon permanente et automatique au fur et à mesure de la baisse de niveau, soit jusqu’à 24h / 24h, et Si (Ta) exprime le temps total d’alimentation de la cuve, la section (Sa), nécessaire pour la conduite d’alimentation, se trouvera être de :
Sa = (Tp : Ta) x Sp
Mathématiquement, à pression égale, cette section (Sa) est très sensiblement inférieure à celle (Sp) de sortie de pompe. (Tp < Ta Sa < Sp).
Ceci signifie qu’une cuve alimentée en permanence, et à fortiori dans la mesure où elle est au départ remplie, N’A BESOIN QUE D’UNE CONDUITE D’UNE TRES FAIBLE SECTION pour maintenir son niveau au fur et à mesure que les pompes sont utilisées.
La mise en évidence de ce phénomène est fondamentale, car elle montre que l’adaptation de ce dispositif au marché pétrolier ne nécessite pas des investissement lourds, notamment en infrastructure. Elle détermine les limites de l’importance des travaux à effectuer pour mettre en application le projet R.I.A.G.A.P.P.
En effet si l’on considère qu’une station délivre en général 4 qualités de carburant (super, sans plomb 97, sans plomb 98 et gazole), une solution technique consisterait en une conduite unique regroupant quatre tuyaux d’alimentation chacun dans une des qualités de carburant. Compte tenu de la section de chaque tuyaux, une telle conduite serait de dimension tout à fait modeste.
Les Sociétés TOTAL et HUTCHINSON ont breveté ensemble une canalisation à double enveloppe répondant à la législation française en matière de protection de l’environnement.
Un tel dispositif d’alimentation permanente permet à la station de limiter les fluctuations de niveau pendant les heures d’ouvertures et en cas de fort débit de compenser par un approvisionnement nocturne.
Sachant que le débit d’un Volucompteur est respectivement (source ELF AQUITAINE) :
Pour les voitures particulières de 3 m3 / heure
et pour les camions de 5 m3 / heure
Et que le Volume maxi mois de la plus grosse station en agglomération (Région parisienne) est de 800 m3.
Pour des volumes pour les stations moyennes de l’ordre de 150 à 200m3
Quelle que soit la pression,
la section de la tuyauterie nécessaire à l’alimentation
des cuves en permanence est ridiculement faible.
Le concept RIAGAPP est une création JJS © (1997/1998) déposé sous enveloppes Soleau.
Pour prendre contact :
Par E-mail : j.j.s@wanadoo.fr
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