Quand la télévision sort du salon

J’adore les inventeurs, les patenteux, les créateurs, ces hommes et ces femmes qui ne se contentent pas d’avoir de bonnes idées, mais qui les rendent concrètes et les matérialise. Marc Arsenault est fait de cette fibre-là.

Il y a quelques années, ce mordu de course automobile a eu une révélation en se promenant dans les paddocks: pourquoi ne pas donner aux spectateurs l’accès aux canaux vidéo et audio dont disposent les écuries ? Pourquoi ne pas leur permettre de vivre la course de la même manière que les commanditaires, les VIP, les journalistes ? Les privilégiés quoi !

Il ne lui a fallu que quelques mois pour mettre au point un appareil portatif, le Kangaroo TV, une sorte de petit téléviseur-scanneur sur lequel l’amateur peut suivre la course en choisissant lui-même les angles de caméra, écouter les conversations des pilotes, regarder les reprises. Après avoir connu un succès instantané en Nascar, la compagnie s’est entendue le mois dernier avec l’intransigeant Bernie Ecclestone de Formula One Management. Un contrat d’exclusivité de six ans. Marc Arsenault et son équipe vont profiter du week-end du Grand Prix de Montréal pour faire des essais et l’appareil sera disponible dès la prochaine course, à Indianapolis. En entrevue, Marc Arsenault m’a aussi révélé être en négociations avec la NFL, la PGA et même le Comité International Olympique. Bref, la compagnie, qui fait l’objet de mon reportage aujourd’hui à TVA, n’a pas fini de rebondir !

Dans sa dernière édition, le magazine Canadian Business a d’ailleurs placé Kangoorou Média en première position de son top 10 dans les catégories Hot Stocks et Growth Companies. Je suis nul en placement boursier, mais avoir un petit deux piastres, me semble que je le mettrais là-dessus !

Auteur : Dominic Arpin

Source : dominicarpin.ca