Un Terrebonnien veut lancer «La machine miracles»


L’inventeur estime que son appareil est en mesure de révolutionner le monde de la santé

Un Terrebonnien de 45 ans, Daniel Plouffe, est le co-inventeur avec son père Lucien d’une machine capable, estime-t-il, de purifier complètement et en quelques minutes, une pièce remplie de fumée de cigarette ou autres polluants atmosphériques…

M. Plouffe et son père travaillent depuis longtemps sur ce projet. «Mon père a commencé à s’intéresser à un projet semblable voilà 25 ans. J’ai pour ma part mis trois années à construire le dernier prototype».

Daniel_Plouffe

L’idée de construire une machine est née par hasard, à la suite d’une découverte. «Nous avons pris un pot de bébé dans lequel nous avons mis de l’eau. Nous avons ajouté de la fumée de cigarette, avons fermé le pot puis l’avons brassé. Après quelques minutes, la fumée avait disparu. Cela nous a donné des idées, dont celle d’utiliser l’eau pour filtrer les polluants atmosphériques.

Le résidant de Terrebonne a frappé à différentes portes depuis quelques années afin de trouver du financement pour pouvoir mettre au point un prototype. «J’ai rencontré entre autres des gens du ministère de l’Environnement et du Centre local de développement économique de Laval. Toutes les personnes ou services se sont dit intéressés à m’aider à condition que j’effectue des tests plus approfondis et qu’un prototype de plus grande envergure soit construit», nous explique Daniel Plouffe. La construction de l’appareil de plus grosse échelle, le brevet et des analyses poussées coûteraient au bas mot plus de 75 000 $, montant dont ne dispose pas l’inventeur.

Une seule crainte : que son invention ne profite à personne

«Ce qui m’inquiète, c’est que mon appareil ne voit pas le jour et que les gens ne puissent pas en profiter. Je ne souhaite pas devenir millionnaire, ce que je veux c’est régler les problèmes de pollution». Conscient qu’il a sous la main un appareil qui peut s’avérer la solution santé pour plusieurs personnes, M. Plouffe dit avoir déjà effectué des tests de dépollution de l’air dans un centre pour jeunes délinquants. «Plusieurs jeunes saignaient du nez, car l’air était sec et pollué. Après avoir fait fonctionner l’appareil, les jeunes ont vu leur santé s’améliorer grandement. Actuellement, nous dit M. Plouffe, aucun appareil ne peut filtrer l’air d’une pièce à plus de 35 % par heure. Je suis persuadé de pouvoir faire mieux avec un appareil qui fonctionnerait selon mes plans.

Un test visuel et olfactif concluant

L’auteur de ces lignes, accompagné de l’éditeur du journal, Mario Marois, s’est rendu à la résidence de l’inventeur pour l’observation d’un test. Les représentants du journal se sont retrouvés devant un appareil contenant trois sections, une première dans le bas contenant un bac à eau, celle du centre renfermant une roue qui sert à aspirer l’eau, et celle du haut, aménagée pour le test et contenant un bac ou est enfermée la fumée de cigarette.

Après avoir soufflé de la fumée de cigarette dans le bac (un bac d’un pied cube), l’inventeur a mis en marche l’appareil. De façon visuelle et olfactive, le test s’est avéré plutôt concluant. Le bac du bas contenait à la suite du test une eau brouillée, mais le bac du haut ne sentait nullement la fumée de cigarette. Si rien de scientifique ne prouve ici que l’air ait été dépollué par l’appareil, on peut croire toutefois que l’air vicié a pris une autre direction et qu’il s’est retrouvé dans le bac à eau.

Selon M. Plouffe, un système plus élaboré et mis sur papier, verrait l’appareil être bonifié d’un système de pompe qui alimenterait le bac en eau à niveau et entraînerait l’eau polluée vers un autre appareil de filtration.

«Les systèmes commerciaux de filtration d’air utilisent tous des filtres, qu’il faut remplacer, et moins efficaces que mon appareil qui n’en contient aucun. On peut s’imaginer ce que réaliserait un nouvel appareil plus gros et plus performant», nous dit M. Plouffe.

Les personnes intéressées par l’invention de M. Plouffe sont invitées à nous envoyer un courriel sous le titre «machine miracle» à l’adresse crepeaug@transcontinental.ca

Nous transmettrons les courriels à l’inventeur qui contactera les intéressés.

Auteur : Guy Crépeau

Source : www.letraitdunion.com


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