Dénichez les aides


Au fil des années, les aides à la création d’entreprise se sont multipliées. Au risque de perdre l’entrepreneur en herbe dans une nébuleuse d’organismes publics ou privés. Point positif : pratiquement tous les créateurs d’entreprise peuvent trouver un appui qui leur convienne. Qu’il s’agisse d’une aide financière, de conseils, d’allégements fiscaux…

Schématiquement, à chaque type d’entrepreneur et d’entreprise correspondent des familles d’aides. Ainsi, si vous décidez de vous lancer dans une activité industrielle ou commerciale, adressez-vous plutôt à la chambre de commerce et d’industrie (CCI) dont vous dépendez géographiquement. A l’inverse, pour une activité artisanale, prenez conseil auprès de votre chambre des métiers.

Les entreprises innovantes peuvent, elles, bénéficier du soutien de l’Agence française pour l’innovation (Anvar). Elle peut notamment accorder des avances à taux zéro, remboursables en cas de succès de l’entreprise. Elle n’attribue pas que des aides financières, mais aussi un soutien à la recherche de partenaires, des conseils à la gestion…

Les demandeurs d’emploi qui se lancent dans la création d’entreprise peuvent, pour leur part, trouver une aide auprès de l’ANPE, ou bénéficier de l’ACCRE, aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’une entreprise, dans le cas d’une reprise.

Néanmoins, la plupart des aides sont locales, qu’il s’agisse de celles dispensées par l’État ou provenant de réseau d’entrepreneurs, comme le Réseau entreprendre, qui regroupe des chefs d’entreprise bénévoles. Les Boutiques de gestion, réseau indépendant de soutien à la création d’entreprise, sont quant à elles présentes dans toutes les régions. Des prêts d’honneur peuvent être accordés aux créateurs d’entreprise par les Plateformes d’initiative locale.

Le choix de l’implantation géographique de l’entreprise peut aussi être stratégique pour le créateur d’entreprise puisqu’il donne parfois lieu à des aides spécifiques en fonction de la localisation choisie. Par exemple, des exonérations de taxe professionnelle et d’impôts fonciers peuvent être accordées aux entreprises qui s’implantent dans certaines zones.

Aux aides directes, peuvent encore s’ajouter des aides indirectes. Par exemple, des locaux peuvent être mis à disposition des entreprises. Les «incubateurs» d’entreprises et des «pépinières» peuvent héberger les «jeunes pousses» en attendant que le chef d’entreprise ait les moyens de financer lui-même ses locaux. Ces structures dispensent aussi des conseils aux créateurs.

L’entrepreneur en herbe ne doit négliger aucune source d’information pour trouver des aides, à commencer par le site Internet du ministère du Commerce et de l’Artisanat (www.pme-commerce-artisanat.gouv). L’Agence pour la création d’entreprise (APCE) est une précieuse adresse (www.apce.com) et offre des synthèses des aides disponibles. Autre organisme à consulter, la BDPME (bande de développement des PME) qui distribue notamment le prêt à la création d’entreprise (PCE). Depuis la semaine dernière, cette dernière et l’Anvar sont d’ailleurs regroupées sous l’autorité d’un nouvel organisme baptisé Oséo (www.oseo.fr).

Auteur : M. D.

Source : www.lefigaro.fr


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