Ces dernières années, l’Afrique est au centre de plusieurs polémiques comme si, de sa faute où de la faute de ses enfants d’Afrique, le Globe terrestre se porte mal et, au plus de son malheur ; NON de la malédiction !.. OUI malheureux de son ego ! Il faut bien se faire une raison et dans l’une des raisons car, selon une topologie dite moderne, même la nature environnementale (Forêts Tropicales d’Afrique) sont moins bio que le bio recherché par les pays industrialisés ; dans l’Agropastoral par exemple, il faut juste faire le point des accords de Lomé, des Décisions Européennes et des tractations OMC et s’assoir dans cette évidence.
Des îles des Caraïbes, ne doivent plus, aux champêtres du temps, l’écho lointain de la sagesse ancestrale d’Afrique qui coule dans les veines de ses petits-fils ; à la place, quand Antillais et Guadeloupéens se refusent à cette éthique de Black (Nègre Noirs venus d’Afrique), il semble plus commode de dire, c’est l’essence de la culture indienne qui vibre en Nous et qu’elle prend place dans nos mœurs au quotidien.
Heureusement que pour qui connaît la culture et les origines indiennes, comprendra si bien vite que des veines indiennes, de leurs flammes et Horizons lointains, de leurs voix ancestrales, coulent des profondeurs (dérivée des continents) de cette Afrique. Ces Nègres (Apaches « Indiens ») d’Amérique qui n’échapperont pas à leur destin, vont recevoir de la main droite, l’étendard de leur Origine tel l’accomplissement d’une prophétie Patriarcale, fraternité qu’ils avaient laissée au partir de la conquête de la Dame Nature. NE NOUS ÉGARONS PAS DU SUJET NE NOUS ÉLOIGNONS PAS DE LA CIBLE N’ÉGARONS PAS LE LECTEUR…
Quand, dans le 3e millénaire, on se refuse de prendre en considération, l’énorme contribution en biodiversité des forêts africaines, et même si l’autre contribution apportée par le peuple noir pour le bien-être et développement du modernisme, des contributions que l’on ne saurait emprisonner dans l’histoire des hommes…
C’est avec raison dans les raisons que le Révérend Martin Luther King va dire un jour : « Quand vous êtes prêt à partir pour le travail, sachez que la moitié de toutes les choses et de tous les appareils dont vous vous êtes servis avant de quitter votre domicile ont été inventés par des noirs »
Martin Luther King avait-il raison ? Avons-nous raison de le décrier ? Toujours est-il que dans la sinuosité du sujet, pour l’aborder et prétendre y comprendre quelque chose dans les cas maladies contagieuses, le Sida en actualité de l’heure, il faut bien commencer avec un support historique, par certaines hypothèses et des travaux déjà effectués. 1904-1950, ce Black de Charles Richard Drew va découvrir que le plasma sanguin, c’est-à-dire le sang débarrassé des cellules est la solution qui se prêtait au meilleur pour le stockage du sang. Ce travail eu très vite, une application immédiate avec le début de la Seconde Guerre Mondiale, puisque ce chercheur a été chargé d’organiser l’expédition de plasma pour les blessés vers la Grande-Bretagne.
Conserver le sang humain hors de son corps, mais qu’est-ce qu’on s’en fou !
Encore un Black dans les grands labyrinthes de la science ; Un spécialiste en Bactériologie ; William Augustus Hinton ( 1883-1959 ) va faire des recherches, notamment sur l’élaboration d’un test de dépistage de la syphilis et qui permettra d’avancer dans lutte contre une maladie qui, il n’y a pas si longtemps, terrorisait autant que le Sida. Ce prétendu Sida venu d’Afrique.
Le/les Singes d’Afrique sont à l’origine du sida nous a t-il été longtemps avancé avec certitude, la pandémie de cette maladie vient de l’Afrique semble t-on nous le faire croire à chaque seconde qui passe; on a même trouvé, dans les nouveaux mécanismes de limitation d’immigration vers l’Europe, notamment en France, une alerte à la croisade « Africandangers » dans les phénomènes Sida-Immigration des africains vers les G8. Un slogan de taille et qui va terroriser davantage la fraternité entre les hommes.
Pour sortir de ces illusions fantasmagoriques, au nom de la fraternité UNE, sans couleur et sans distinction de Race, donnons-nous la peine et de petits moyens de lire un ouvrage :
« Histoire des virus, De la variole au sida, de Claude Chastel Professeur émérite, Faculté de Médecine aux Editions eyrolles.com »
La Maladie de Creutzfeltd-Jakob ou la folle histoire du PRION vient encore mettre du piment dans toute l’incompréhension qu’on se fait sur le Sida. Rarement depuis le virus du sida, micro-organisme n’avait suscité une telle peur.
Le prion, qui n’est ni une bactérie ni un virus, est responsable d’une maladie neurologique mortelle appelée encéphalite spongiforme ou chez l’homme, maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ). Cette maladie était connue depuis longtemps mais jusqu’alors elle était rare. La multiplication des cas chez l’homme a suivi de peu les cas animaux, notamment chez la vache avec l’Encéphalite Spongiforme Bovine (ESB) ou maladie de la « vache folle ». Ainsi, le puzzle alimentaire a été peu à peu reconstitué.
De l’Angleterre à la Nouvelle-Guinée
C’est au XVIIIème siècle que fut décrite pour la première fois la « tremblante du mouton », maladie qui affecte le comportement et la coordination des mouvements des ovins. Plus tard, en France, cette maladie est décrite chez des moutons mérinos de la bergerie royale de Rambouillet, moutons qui avaient été importés d’Angleterre pour la qualité de leur laine. Beaucoup plus tard, en 1922, Creutzfeldt, élève d’Alzheimer, et Jakob, décrivent la même maladie chez l’homme. On est alors bien loin de se douter de l’agent causal. Dans les années 50, des chercheurs constatent lors d’un voyage en Nouvelle-Guinée, que dans certaines tribus cannibales, les femmes sont atteintes de troubles neurologiques. Or, lors du partage des dépouilles ennemies, elles ont droit à la cervelle.
L’étude histologique des cerveaux atteints montre des lésions comparables à celles que l’on retrouve dans les cerveaux des ovins malades. Il s’agit certainement d’un agent transmissible, mais celui-ci ne se comporte pas comme une bactérie ou un virus ; il résiste aux techniques de stérilisation classiques. On parle alors d’Agent Transmissible Non Conventionnel (ATNC). Ce n’est qu’en 1997 que le docteur Prusiner (qui aura le prix Nobel) montre qu’il s’agit d’une simple protéine, d’où son nom : PRoteïnous Infectious Only, ou PRION.
Mais reprenons notre histoire : (ESB- MCJ) ATNC – VHA, B, C, D, E, F, G et VIH
De la Nouvelle-Guinée à l’Angleterre
Retour au Royaume-Uni en 1986, où l’on constate chez les bovins une épizootie (équivalent d’une épidémie chez l’homme) d’encéphalopathie spongiforme. Plus tard, on constate l’apparition chez l’homme et dans toute la communauté européenne de cas de MCJ différents des cas habituels que l’on a appelé nouveaux variants de la MCJ. Les études épidémiologiques permettent de faire le lien entre d’une part la transmission aux animaux par les farines animales et d’autre part la transmission à l’homme par l’ingestion d’organes ou de tissus infectés par le prion de l’ESB.
Les animaux NAÏF
Après l’interdiction des farines animales pour les bovins en 1986, en 90 en France puis en 94 pour tous les ruminants (bovins, ovins, caprins), on a vu apparaître de nouveaux cas d’encéphalopathie spongiforme qu’il faut bien expliquer. Les animaux atteints sont appelés NAÏF, c’est-à-dire Nés Après l’Interdiction des Farines. On pense qu’il existe une contamination croisée avec l’alimentation des porcs et des volailles pour lesquels les farines animales étaient toujours autorisées. Depuis 1996, ces farines ne doivent plus être préparées à partir de matériaux à risque (cadavres d’animaux, cervelle, moelle épinière …).
Un agent peu conventionnel
Cet organisme qui résiste à la stérilisation classique n’est ni une bactérie ni un virus. Il s’agit d’une protéine. Plus étonnant encore, cette protéine existe naturellement dans les organismes vivants mais sous une forme inactive. On ne sait pas encore si l’infestation par un prion pathogène modifie la structure des prions de l’organisme. L’autre particularité du prion, c’est qu’il semble passer d’une espèce à l’autre sans problème, choses que l’on pensait impossible jusqu’alors. Et maintenant ?
Sans verser dans la paranoïa, il reste toutefois beaucoup de questions sans réponses. Le prion est-il seul en cause, où agit-il avec l’aide d’autres facteurs ou organismes que l’on n’a pas encore identifiés ?
Les nouveaux cas d’encéphalopathie spongiforme détectés chez le mouton seront-ils à l’origine d’une épidémie identique à celle de la vache folle ?
Qu’en est-il de l’alimentation des poissons dans les fermes aquacoles, qui est parfois à base de farines animales ?
Doit-on craindre une contamination de l’environnement des lieux de stockage des farines animales (notamment des nappes phréatiques) ?
On voit bien que la plus grande prudence est nécessaire et que l’on doit plus que jamais appliquer le fameux « principe de précaution ».
Pour le décrier davantage,
Wangari Maathai, Lauréate kenyane 2004 du Nobel de la paix, a réaffirmé samedi que le virus VIH était un agent biologique délibérément créé, une position controversée qui lui avait valu les réserves de Washington après l’annonce de son prix.
« Certains disent que le sida est venu des singes et j’en doute car nous vivons avec les singes depuis des temps immémoriaux. D’autres disent que c’est une malédiction de Dieu, mais je dis que ce n’est pas possible », a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Nairobi.
« Nous, les Noirs, mourons plus (du sida) que tout autre peuple de cette planète », a-t-elle poursuivi.
« Il y a des gens qui créent des agents (biologiques) pour éliminer d’autres gens. S’il n’y en avait pas, nous n’aurions pas envahi l’Irak. Nous avons envahi l’Irak car nous pensions que Saddam Hussein en avait fabriqué, ou était en train de fabriquer des armes biologiques ».
« En fait il (le virus VIH) a été créé par un scientifique pour la guerre biologique. Pourquoi y a-t-il eu tant de secrets autour du sida ? Quand on demande d’où provient le virus, ça fait beaucoup de problèmes. Ca me fait me poser des questions », a-t-elle lancé.
Selon l’Onusida, le programme spécialisé des Nations unies, l’Afrique compte quelque 25 millions des 38 millions de porteurs du VIH estimés dans le monde.
Les États-Unis avaient rappelé, après l’annonce de l’attribution du Nobel à Mme Maathai, elle-même biologiste de formation, qu’elle avait par le passé assimilé le sida à une arme biologique conçue contre la race noire.
Un responsable du département d’État avait cité un article rapportant ces propos, publié fin août par le journal kenyan East African Standard, dans lequel Mme Maathai affirmait déjà que « le sida n’est pas une malédiction de Dieu contre les Africains ou le peuple noir » mais « un outil destiné à les contrôler conçu par certains scientifiques à l’esprit malfaisant, même s’il est possible que nous ne sachions pas qui. Ils ont les moyens de le faire ».
« Nous savons que les nations développées utilisent des armes biologiques, laissant les fusils aux peuples primitifs », avait-elle encore déclaré lors d’une réunion dans la ville de Nyeri, dans le centre du Kenya, le 30 août, selon le compte rendu du journal.
Wangari Maathai, 64 ans, s’est vu attribuer la prestigieuse récompense pour son combat contre la déforestation engagé il y a près de trente ans.
Ardente avocate des droits de l’Homme, élue écologiste au parlement kenyan depuis décembre 2002, elle a été nommée en janvier 2003 ministre-adjointe à l’Environnement, aux Ressources naturelles et à la Faune sauvage.
Si l’histoire a raison dans la vérité de la raison,
En faisant un détour dans l ‘histoire de l’Institut Pasteur,
L’Institut Pasteur, fondé par décret du 4 juin 1887, est inauguré le 14 novembre 1888. Il a été créé grâce au succès d’une souscription internationale, pour permettre à Louis Pasteur d’étendre la vaccination contre la rage, de développer l’étude des maladies infectieuses et de diffuser les connaissances. Très rapidement des pasteuriens vont essaimer à travers le monde, pour diffuser la vaccination contre la rage mais aussi la sérothérapie antidiphtérique, la vaccination contre la variole selon le principe de Jenner, et pour étudier les caractères particuliers de maladies exotiques et les soigner.
C’est une fondation privée, à but non lucratif, reconnue d’utilité publique.
Dès la création de son institut, Pasteur réunit des scientifiques d’horizons divers. Les 5 premiers services ont alors à leur tête deux normaliens : Emile Duclaux (Microbie générale) et Charles Chamberland (Microbie appliquée à l’hygiène) ; un biologiste, Elie Metchnikoff (Microbie morphologique) ; et deux médecins, Joseph Grancher (Rage) et Emile Roux (Microbie technique).
Un an après l’inauguration de l’Institut Pasteur, Roux mettra en place le premier enseignement de microbiologie jamais dispensé au monde, intitulé alors » Cours de Microbie technique « .
Très rapidement, des chercheurs vont essaimer à travers le monde, pour appliquer et transmettre la » méthode pasteurienne » et pour étudier les caractères particuliers de maladies exotiques.
Ainsi, parallèlement à l’essor de l’Institut Pasteur, se constituera le Réseau international des Instituts Pasteur et Instituts associés qui compte aujourd’hui quelque 20 établissements implantés sur les cinq continents.
L’Institut Pasteur fut l’un des berceaux de la Microbiologie, de l’Immunologie et de la Biologie moléculaire.
Depuis l’origine, les Pasteuriens ont apporté des contributions majeures dans les connaissances sur les structures et les fonctions du vivant, sur les agents infectieux et les maladies qu’ils provoquent.Leurs apports concerneront notamment la rage, la peste, la diphtérie, le tétanos, le typhus, la fièvre jaune, la tuberculose, la poliomyélite, ou encore l’hépatite B et le Sida, des chercheurs s’illustreront par la découverte des anatoxines, du BCG, des sulfamides, des anti-histaminiques. D’autres joueront un rôle fondamental dans la naissance de la biologie moléculaire ainsi que dans celle du génie génétique.
Huit Prix Nobel ont été décernés à des Pasteuriens depuis 1900 :
Alphonse LAVERAN (1907) – » Pour ses travaux sur le rôle des protozoaires comme agents de maladies » (il découvrit notamment l’hématozoaire du paludisme)
Elie METCHNIKOFF (1908) – » Pour ses travaux sur l’immunité » (découverte des phagocytes et de la phagocytose, en 1883, et de l’immunité cellulaire)
Jules BORDET (1919) – » Pour ses découvertes concernant l’immunité » (mise en évidence du rôle des anticorps et du complément)
Charles NICOLLE (1928) – « Pour ses travaux sur le typhus » (notamment la découverte du rôle du pou dans la transmission de l’infection)
Daniel BOVET (1957) – » Pour ses découvertes sur les produits de synthèse qui inhibent l’action de certaines substances de l’organisme et plus spécialement leur action sur le système vasculaire et les muscles du squelette » (découvertes sur les antihistaminiques et les curarisants de synthèse)
André LWOFF, François JACOB, Jacques MONOD (1965) – » Pour leurs découvertes sur la régulation génétique de la synthèse des enzymes et des virus »
Les contributions pasteuriennes
De grandes étapes historiques :
– Mise au point du vaccin contre la rage, première vaccination de l’homme contre la rage : Louis Pasteur ( 6juillet 1885 )
– Mise en évidence du mode d’action du bacille diphtérique : Emile Roux et Alexandre Yersin ( 1888 )
– Mise au point du traitement de la diphtérie par la sérothérapie : Emile Roux, Louis Martin et Auguste Chaillou ( 1894 )
– Travaux sur l’inflammation et l’immunité : Elie Metchnikoff ( 1889 à 1900 )
– Identification du bacille de la peste : Alexandre Yersin ( 1894 )
– Élucidation de mécanismes de fonctionnement du système immunitaire, notamment l’implication des anticorps et le mécanisme d’action du complément : Jules Bordet ( 1896 à 1899 )
– Rôle de la puce dans la transmission de la peste : Paul-Louis Simond ( 1898 )
– Découverte du rôle des oligo-éléments : Gabriel Bertrand ( début du siècle )
– Premiers essais de chimiothérapie anti-infectieuse à l’Institut Pasteur et à l’Hôpital Pasteur dès 1904.
– Rôle du pou dans la transmission du typhus : Charles Nicolle ( 1909 )
Démonstration que la poliomyélite est due à un virus filtrable.
Constantin Levaditi, avec Amédée Borrel, un autre Pasteurien qui émettra l’hypothèse de l’origine virale de certains cancers, peut être considéré comme l’un des précurseurs de la virologie : Constantin Levaditi et Karl Landsteiner ( 1910 )
– Découverte du bactériophage, virus ne se multipliant qu’à l’intérieur de bactéries : Félix d’Hérelle ( 1917 )
– Mise au point du BCG : Albert Calmette et Camille Guérin ( 1921 )
– Découverte des anatoxines, du principe des vaccinations associées et du rôle de substances adjuvantes de l’immunité : Gaston Ramon ( 1922 à 1926 )
– Mise au point d’un vaccin contre la fièvre jaune à l’Institut Pasteur de Dakar : Jean Laigret ( 1932 )
– Découverte des mécanismes d’action des facteurs de croissance : André Lwoff ( 1932 à 1938 )
– Découverte de l’action anti-infectieuse des sulfamides : Jacques et Thérèse Tréfouël, Frédérico Nitti ( 1936 )
– Découverte de l’action anti-infectieuse des sulfones (La sulfone mère sera le premier traitement de la lèpre.) : Jacques et Thérèse Tréfouël, Noël Rist, Floch ( 1939 à 1947 )
– Découvertes sur les antihistaminiques et les curarisants de synthèse : Daniel Bovet ( 1937 à 1947 )
– Mise en évidence de l’existence de provirus : André Lwoff ( 1951 )
– Travaux sur l’adaptation enzymatique et la biosynthèse induite des enzymes : Jacques Monod ( 1955 )
– Mise au point d’un vaccin contre la poliomyélite : Pierre Lépine ( 1954 )
– Travaux sur la sexualité des bactéries : Elie Wollman, François Jacob ( 1956 )
– Découvertes sur les immunoglobulines et les anticorps (allotypie et idiotypie) : Jacques Oudin ( 1956 et 1963 )
– Travaux sur les processus de régulation de la biosynthèse ou de l’activité des enzymes, sur les mécanismes de la biosynthèse des protéines : Jacques Monod, François Jacob ( 1960 )
– Isolement du premier récepteur à un neurotransmetteur, le récepteur de l’acétylcholine.( L’acétylcholine est un messager chimique qui assure la transmission du signal nerveux entre cellules nerveuses dans le cerveau et entre cellule nerveuse et fibre musculaire ) : Jean-Pierre Changeux ( 1970 )
Quelques découvertes récentes :
– Découverte des virus du Sida, VIH1 puis VIH2 : Luc Montagnier, Jean-Claude Chermann, Françoise Barré-Sinoussi et coll. ( 1983 et 1985 )
– Mise au point du premier vaccin humain obtenu par génie génétique à partir de cellules animales, le vaccin contre l’hépatite : B. Pierre Tiollais et coll. ( 1985 )
– Mise au point d’un test de diagnostic rapide de la tuberculose : Brigitte Gicquel et coll. ( 1989 )
– Mise au point d’un test de détection rapide de la bactérie Helicobacter pylori, responsable d’ulcères et de cancers gastriques : Agnès Labigne et coll. ( 1991 )
– Développement d’un vaccin contre la shigellose : Philippe Sansonetti et coll. ( 1991 )
– Mise en évidence d’un contrôle génétique de l’évolution de lésions parfois précancéreuses, permettant une meilleure prévention des cancers du col de l’utérus : Gérard Orth et coll. ( 1992 )
– Mise au point de tests rapides pour détecter la résistance aux antibiotiques de la bactérie responsable de la tuberculose : Stewart Cole et coll. ( 1993 )
– Un vaccin contre la bactérie Helicobacter pylori, responsable d’ulcères et de cancers gastriques, est efficace chez l’animal : Agnès Labigne et coll. ( 1995 )
– Identification de gènes responsables de surdités : Christine Petit et coll. ( 1995 à 1998 )
– Élucidation des mécanismes permettant à la bactérie Listeria d’entrer dans les cellules : Pascale Cossart et coll. ( 1996 )
– Caractérisation d’une molécule (chimiokine) capable de bloquer l’infection des lymphocytes par le VIH : Jean-Louis Virelizier et coll. ( 1996 )
– Séquence complète du génome de la levure Saccharomyces cerevisiae (Programme européen) : Bemard Dujon et coll. ( 1996 )
– Séquençage total du génome de la bactérie Bacillus subtilis : Franck Kunst, Antoine Danchin, Georges Rappoport et coll. ( 1997 )
– Découverte d’un gène de la dépendance à la nicotine : Jean-Pierre Changeux et coll. ( 1997 )
– Mise au point d’un test de détection de la bactérie Escherichia coli en 2 heures (au lieu des 2 ou 3 jours nécessaires habituellement), permettant une meilleure surveillance des eaux de baignade, de l’eau du robinet et de l’alimentation : Patrick Grimont et coll. ( 1997 )
– Développement d’une technologie d’analyse de l’ADN, le « peignage moléculaire », qui devrait permettre d’importantes avancées dans les domaines du diagnostic génétique et de la cartographie du génome humain : Aaron Bensimon et coll. ( 1997 )
– Séquençage total du génome de Mycobacterium tuberculosis : Stewart Cole et coll. ( 1998 )
– Premier isolement d’un gène de virulence chez Mycobacterium tuberculosis : Brigitte Gicquel et coll. ( 1998 )
– Première localisation chez l’homme d’un gène de prédisposition aux papillomavirus, étude d’un lien éventuel avec le psoriasis : Gérard Orth et coll. ( 1998 )
– Première caractérisation clinique d’une forme de surdité génétique, en relation avec des mutations dans le gène DFNBI, ouvrant des possibilités de diagnostic moléculaire des surdités : Christine Petit et coll. ( avril 1999 )
– Identification d’un type de récepteur nicotinique nécessaire à l’action analgésique de la nicotine : Jean-Pierre Changeux et coll. ( avril 1999 )
Dans ces courbes sinusoïdales de l’histoire des protéines, microbes, bactéries et virus, » ESB » MCJ, VHA, B, C, D, E, F, G et VIH. Les pasteuriens se gardent le droit de combattre d’éventuelles inventions qui peuvent découler des découvertes VHB et VIH1 puis VIH2 Hépatite B et Sida 1 et Sida 2. En laissant de côté tous les préjugés sur le Virus, il est assurément permis de croire que dans la recherche et développement des MST, la guerre bat son plein.
Quand samedi 18 décembre 2004, une Prix Nobel de chimie est remis à 2 Professeurs israéliens et un Américain
Les Professeurs Avram Hershko, 67 ans, et Aaron Ciechanover, 57 ans, de la Faculté de médecine du Technion à Haïfa, sont venus à Stockholm vendredi 10 décembre pour recevoir le prix Nobel de chimie 2004 qui leur a été attribué, conjointement avec le Professeur Irwin Rose, 78 ans, de l’Université Irvine de Californie (Cf. Newslettre n°97). Ils sont récompensés pour leurs travaux sur des protéines qui permettent à l’organisme de se débarrasser des protéines non désirables et potentiellement responsables de cancers. PRION ESB – MCJ, VHA, B, C, D, E, F, G et VIH, le Cancer vient rejoindre la gamme des maladies des temps modernes.
Mais Sylvie SIMON nous fait savoir que.
Beljanski, la reconnaissance d’un chercheur, qui mérite le Prix Nobel de médecine pour avoir … Après avoir découvert des produits non toxiques, efficaces et sélectifs, sans l’appui des labos ni l’aval des mandarins de la santé, il a donné sa vie pour les malades du cancer et du sida. Or, il y a eu un procès à titre posthume et pourquoi !
Au tribunal de Créteil, l’accusé était absent et pour cause : il s’est éteint le 28 octobre 1998 à Paris, victime des attaques incessantes de ses détracteurs. A l’issue du procès qui s’est déroulé durant une semaine et en attendant le jugement qui sera prononcé à la fin du mois de mai, il était indispensable de nous rappeler dans quelles conditions ce grand chercheur, qui mérite le prix Nobel de médecine pour avoir sauvé des milliers de personnes atteintes de cancers et du sida, a été éliminé.
On trouve de nombreux points communs entre « l’affaire Beljanski » et « l’affaire Dreyfus » ou d’autres « affaires » montées de toutes pièces par des pouvoirs corrompus, basées sur des mensonges, propagées par une presse désinformée ou mal informée. Chacun s’est fait une opinion sur la seule foi des rumeurs et une attitude générale d’hostilité s’est installée. La réprobation est devenue unanime. Dans ce contexte, il est alors impossible au profane de discerner la vérité dans cet imbroglio de contrevérités.
Toutefois, une enquête rigoureuse, fondée sur des documents et des témoignages utilisés à la façon de pièces à conviction, révèle les conflits d’intérêt à tous les niveaux et les jalousies sordides dans un enchevêtrement de mensonges propres à défigurer toute l’affaire.
« Le drame de M. Beljanski est d’être un précurseur. Il est tellement loin des théories acceptées actuellement qu’aucune équipe de chercheurs ne veuille se lancer sur ses traces », avait déclaré à l’époque le Dr Bouanchaud, de l’Institut Pasteur.
Savant en biologie moléculaire
Né en Yougoslavie dans une famille modeste, Mirko Beljanski obtint une bourse de l’OMS et fut agréé par l’Institut Pasteur, dans le service du Pr Macheboeuf.
En 1951, il passa sa thèse de doctorat d’Etat en sciences et épousa Monique Lucas, fille du Pr René Lucas, physicien, successeur de Paul Langevin à l’Ecole de physique et de chimie industrielle.
En 1952, le Pr Macheboeuf décédait d’un cancer, perte irréparable pour la biologie française, mais également pour Beljanski qui verra remplacer peu à peu ce type de SAVANT LIBERAL et HUMANISTE par des technocrates bien peu respectueux des valeurs morales chères à son cœur.
Jacques Monod prit alors la direction du laboratoire. Dès le départ, le dialogue s’avéra difficile entre les deux hommes qui avaient une conception bien différente de la Science. L’un la voulait au service de sa carrière, l’autre souhaitait lui vouer sa vie.
En 1960, Beljanski obtenait le prix Charles-Léopold Mayer, décerné par l’Académie des sciences, pour ses travaux sur l’ARN. Jusque-là, sa carrière avait été exemplaire et personne ne critiquait ses travaux.
En 1973, il découvre la transcriptase inverse
Cette attitude changea brusquement lorsqu’il réussit à démontrer l’existence d’une transcriptase inverse chez les bactéries, c’est-à-dire que l’information peut remonter de l’ARN vers l’ADN. Il démontra ainsi que certains ARN pouvaient transmettre des caractères héréditaires et qu’il était possible de transformer des bactéries à l’aide d’ARN provenant d’autres bactéries, ce qui ne manqua pas de déplaire à Monod, qui affirmait que l’ADN ne pouvait, en « aucun cas », recevoir d’informations des ARN et en avait fait un dogme. Il ne pouvait donc, « en aucun cas », admettre les découvertes de Beljanski qui prouvaient le contraire.
Le chercheur publia cette possibilité de disposition en « sens inverse », dès 1973, dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences, et ce fait est à présent admis par toute la communauté scientifique internationale. Cependant, Monod s’appliqua à l’époque à ce que cette découverte soit parfaitement occultée et la France perdit ainsi une avance considérable dans ce domaine.
L’Américain H. Temin, qui a obtenu le prix Nobel pour la découverte de la transcriptase inverse chez les virus, a reconnu la priorité de Mirko Beljanski pour cette découverte chez les bactéries.
En 1974, Beljanski adressa à Jacques Monod et au Dr L. Chambon, sous-directeur de Pasteur, deux projets de recherche afin d’étendre les résultats acquis dans l’étude du cancer, des plantes à la lutte contre le cancer des mammifères. Ils répondirent d’un commun accord que ce projet n’entrait pas dans les programmes de recherche de l’Institut, écartant ainsi une belle occasion de mettre au crédit de la France une découverte importante mais qui ne pouvait les intéresser puisqu’ils n’en étaient pas les auteurs.
Au fil des années, la tension s’aggrava entre les honorables membres de l’Institut Pasteur et le biologiste indiscipliné, car Monod n’a jamais pardonné à Beljanski d’avoir eu raison. Les promotions attendues ne lui furent pas accordées tandis que ses crédits de recherches étaient peu à peu réduits. Certains pays étrangers, particulièrement les Etats-Unis et le Japon, l’invitèrent à des colloques afin de présenter ses travaux sur l’ADN, mais la majorité de la communauté scientifique française persista à les ignorer et même à les dénigrer.
Jusqu’à cette époque, Mirko Beljanski avait publié ses résultats à l’Académie des sciences mais, au fil des jours, sous l’influence de notre Prix Nobel, Monod, la censure invoquait maints prétextes pour refuser les articles. Dès lors, Beljanski commença à publier en Angleterre et aux Etats-Unis, où ses découvertes avaient été confirmées par les travaux de Severo Ochoa, Prix Nobel, qui avait accueilli Beljanski des années auparavant dans son laboratoire. Les travaux d’Ochoa mettaient en évidence le rôle des petits ARN dans le fonctionnement cellulaire.
En 1978, il quitte l’Institut Pasteur
Lorsque Monod disparut et que François Gros lui succéda, la situation ne s’améliora pas pour autant, si bien qu’en janvier 1978 Beljanski fut prévenu qu’il lui était désormais impossible, par raison d’économie, d’avoir accès à divers services offerts aux chercheurs de l’Institut Pasteur.
Avant de continuer avec l’histoire macabre de Beljanski que nous raconte Sylvie SIMON, il serait bon de savoir que dans le site de l’Institut Pasteur, une lanterne quasi publicitaire dit ceci : ww.pasteur.fr/externe
A quoi cela servirait d’effectuer des dons quand, demain vos dons auront servi à tuer la recherche dans le sens profond du terme ?
En mars, eut lieu une sévère altercation entre Michel Goldberg, conseiller scientifique de l’Institut Pasteur, et Monique Beljanski, qui travaillait au CNRS comme aide-chimiste et bactériologiste et qui était écœurée par la façon dont son mari était traité. Dès le lendemain, elle se vit interdire l’accès de l’Institut où elle travaillait depuis vingt-huit ans, tandis qu’on enjoignait Mirko Beljanski de libérer son laboratoire au plus tard à la fin du mois.
Tous deux furent ainsi chassés de l’Institut comme de vulgaires malfaiteurs par François Gros. Il est intéressant de rappeler que ce personnage devait devenir plus tard conseiller scientifique du Premier ministre, de 1981 à 1985, et qu’il allait, par la suite, être mis en examen dans l’affaire du sang contaminé, dans laquelle il porte une lourde responsabilité, et qui est toujours en attente de jugement.
Après ce renvoi inique, Beljanski trouva refuge avec sa petite équipe de quatre personnes, dont sa femme, à la faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry où ils avaient la jouissance de deux pièces, vides mais spacieuses, mais sans aucun moyen financier. Les crédits annuels du CNRS restant plafonnés à trois mille francs par an, ils furent heureusement aidés par les parents de madame Beljanski.
Dès 1975, les deux chercheurs avaient démontré que toute molécule possédant un potentiel cancérogène déstabilisait l’ADN des cellules cancéreuses et stimulait la synthèse de ces ADN.
Il découvre des molécules qui renforcent les défenses immunitaires
C’est alors que M. Beljanski mit au point un produit qu’il appela RLB, efficace dans les aplasies sanguines des mammifères et de l’homme. Naturel et non toxique, à effet strictement sélectif, le RLB rétablit les défenses immunitaires, permet une remontée du taux des leucocytes et induit la genèse des plaquettes sanguines. Les expertises de toxicité par voie orale ou intraveineuse sur les animaux conclurent à son innocuité.
A cette époque, le biologiste mit au point le BG-8, alcaloïde extrait du Rauwolfia Vomitora l’une des plantes médicinales de l’Afrique centrale et plus précisément du Cameroun, qui inhibe la croissance des cellules cancéreuses en culture et présente une activité prononcée in vivo. Le BG-8 est particulièrement actif en synergie avec la chimiothérapie ou la radiothérapie, inhibant spécifiquement les cellules cancéreuses et tumorales.
Quant au Bioparyl, extrait des feuilles dorées du Ginkgo biloba, il permet de réparer diverses anomalies cellulaires qui accompagnent le sida et les cancers. Chez les patients subissant une radiothérapie, il inhibe l’apparition de la fibrose radique dans environ 75 % des cas et corrige le dysfonctionnement des enzymes.
C’est dans cette même période d’époque que le Dr Carteret. NON ! Pr Pierre Carteret, Agrégé de Médecine, ancien Directeur du CUSS de Yaoundé (Centre Universitaire des Sciences de la Santé) va, en un tour de passe passe, avant la fin de son séjour, être au centre d’une malversation financière. De son propre chef, pour quelques millions de francs, donner une autorisation d’exploitation du National Korup Parc, à des laboratoires d’extraction de plantes médicinales. Une autorisation en lieu et place du Ministre de tutelle du domaine, en lieu et place du Gouvernement et de la République. Vendre quasiment une Forêt Camerounaise, on exagère peut-être mais, participer au pillage du Centre de l’Herbier National, il faut le faire pour ne pas dire, qu’il faut être investi des pouvoirs outre République.
L’Agrégé de Médecine, Ancien Directeur du CUSS de Yaoundé a, comme par nostalgie, ou mal du pays qu’il chérit tant, au point de laisser l’aspect médecine et ses cours de médecine, pour techniquer et conférencier, moyennant (400.000 frs CFA) d’inscription par séminariste et savoir Comment utiliser les TIC pour optimiser les rendements de l’Enseignement et de la Formation ?
Comment l’Enseignant ou le Responsable des Ressources Humaines peut-il se servir de la Formation à Distance comme Outil de Performance ? Enjeux et Défis de l’Introduction de l’Informatique et du Multimédia dans les Programmes de Formation. Une dépense de quatre fois le salaire mensuel d’un jeune médecin Camerounais :
www.cd.refer.org/article.php3?id_article=104
Curieuse reconsidération du pouvoir d’achat des enseignants des universités du Cameroun qui peuvent se donner les moyens de payer 400.000 francs pour suivre ce qui est connu et qui peut se connaître au mieux avec 10.000 CFA de connexion Internet ou encore avec 7.500 CFA de livre dans le domaine du TIC.
Une conférence snobbism bord au Hilton prestigieux hôtel de la capitale et comme un virus d’appauvrissement, 400.0000 multipliés par 50 places et tirer 20.000.000 de CFA en 2 jours de travail ; 30.000 Euros dans les poches quand on sait que dès l’an 2000, ce pays a connu l’exode de ses enseignants. Des enseignants qui s’emploient à choisir entre «galérer», changer de métier ou partir, ils n’arrêtent pas de faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Ils sont un peu plus de 1.000 à avoir accepté d’enseigner dans les universités et les grandes écoles. Un sacerdoce. D’aucuns se demandent comment on peut gagner moins de 200.000 CFA quand on enseigne dans des universités aux effectifs pléthoriques.
Au fait le National Korup park, c’est quoi exactement ?
Avec ces 400 km de plage, le Parc National de Korup, il est situé dans la Province du Sud-Ouest du Cameroun. Il couvre une superficie de 1 259 km2 et il est considéré comme l’une des plus belles et plus vieilles forêts tropicales humides du monde. La richesse de sa faune et de sa flore est le résultat d’un fait unique : le site de Korup en effet a survécu à l’âge glaciaire !
Aujourd’hui, Korup ressemble à un musée vivant de plus de 60 millions d’années. Les études ont permis d’y identifier plus de 400 variétés d’arbres dont plusieurs plantes médicinales. Le parc doit d’ailleurs sa célérité actuelle au fait qu’on y a découvert une liane, (aucistraladus korupensis) qui aurait des effets positifs sur la guérison de certains cancers et le VIH. Quant à la faune, on dénombre plus de 300 espèces d’oiseaux à l’intérieur du Parc et 100 autres dans les zones environnantes, 174 reptiles et amphibiens et 140 espèces de poissons qui peuplent les nombreux cours d’eau qui traversent le Parc.
Le Parc National de Korup est aménagé comme une réserve de faune naturelle où on peut encore trouver des éléphants, des buffles, des antilopes, des léopards, des chimpanzés, des drilles et une variété d’autres petits animaux.
Et la reconnaissance de Beljanski
Il invente le fameux PB-100 efficace pour traiter les cancers et le sida
Enfin, en 1980, des expériences démontrèrent qu’un produit issu d’une plante d’Amérique du Sud, le Pao pereira, semblait posséder un réel pouvoir anticancéreux. Il inhibe la multiplication du virus VIH dans les lymphocytes à des doses deux à quinze fois plus faibles que les doses qui deviennent toxiques pour des cellules saines. Doué de sélectivité, cet alcaloïde réagit différemment sur les cellules saines et les cellules malignes. Beljanski appela ce produit PB-100 ou Flavopéréine.
En synergie d’action avec la radiothérapie et la chimiothérapie, et lorsque les défenses immunitaires du malade ne sont pas trop endommagées par des chimiothérapies très lourdes, les médecins obtiennent des résultats spectaculaires dans le traitement de divers cancers, particulièrement les tumeurs cérébrales et les lymphomes hodgkiniens.
Au cours des années, nombre de médecins écrivirent à Mirko Beljanski pour lui commander ses produits et en faire l’éloge. Les laboratoires qui les analysèrent alors conclurent à leur totale innocuité, y compris l’Institut Mérieux.
Le bouche à oreille fonctionne chez les malades qui réclament du « Beljanski »
Dès 1986, alors qu’il travaillait encore à la faculté de pharmacie, il fut sollicité par certains malades désespérés pour lesquels la médecine officielle ne pouvait rien et qui avaient entendu parler de lui par leur médecin traitant. Encouragé par les analyses indépendantes et en échange d’une lettre de consentement éclairé, il adressait gracieusement aux médecins des gélules de PB-100. Il est évident que les remarquables résultats obtenus par ces thérapies furent colportés par les malades et les demandes affluèrent.
A cette époque, les Beljanski reçurent la visite d’un homme dont le fils se mourrait d’un lymphome et qui avait entendu parler de leurs substances. Mais il était bien trop tard et l’enfant mourut au cours des jours suivants. Le père revint quelque temps après et déclara que ce deuil avait changé le cours de sa vie, qu’il voulait la consacrer à la recherche et qu’il mettait ses talents d’homme d’affaires au service des Beljanski. Jamais on ne leur avait fait une telle proposition ! Ils n’avaient toujours compté que sur eux-mêmes et, soudain, cette occasion leur tombait du ciel. Ils n’avaient pas ressenti une sympathie spontanée pour cet homme au regard fuyant, mais la mort de son enfant avait conféré une crédibilité à sa proposition.
En quelques mois cet homme prit la direction des opérations et trouva, dans la région de Lyon, une belle propriété en très mauvais état, à un prix très abordable. Grâce à l’appui de l’association du Patriarche, il proposa aux Beljanski de prendre en charge le traitement de 60 malades du sida de cette association et, en échange, une équipe de maçons viendrait restaurer le domaine. Alors retraité du CNRS, Beljanski quitta la faculté de pharmacie et, financé par l’association, il devint directeur scientifique du laboratoire où il poursuivit ses travaux sans aucune aide de l’État.
Les produits étaient fabriqués par un laboratoire pharmaceutique et vendus en pharmacie sous forme de préparations magistrales. Mirko Beljanski ne s’occupait guère de la gestion des affaires -; son nouveau gestionnaire, s’en chargeait personnellement -; et se consacrait à sa recherche.
Mais, en 1993, un décret supprima les préparations magistrales et, aussitôt, une plainte fut déposée auprès du tribunal de Saint-Etienne par Claude Evin, alors ministre de la Santé, contre Mirko Beljanski pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. Claude Evin, qui a décoré, en 1990, Michel Garretta de la Légion d’honneur, déclara qu’il avait de mauvais renseignements sur Beljanski. Ces renseignements émanaient de François Gros !
En 1994, il est blanchi par la justice
Le jugement, prononcé le 10 mars 1994 à Saint-Etienne, le dispensa de peine mais, devant l’insistance de l’Ordre des médecins, qui s’était porté partie civile sous le prétexte qu’il conseillait aux médecins d’utiliser ses produits, Beljanski fut condamné à verser un franc symbolique et à payer une amende de 20 000 francs.
Cependant ses ennemis ne capitulèrent pas devant cet échec. La semaine suivante, la Direction de la pharmacie déposait une nouvelle plainte au ministère de la Santé et des perquisitions eurent lieu au laboratoire ainsi que dans les 37 pharmacies qui délivraient les produits et chez les 220 médecins qui les prescrivaient. Les produits, les ordonnances et les carnets de rendez-vous des médecins furent saisis, ce qui permit de retrouver de nombreux malades, dont certains faisaient partie des victimes des transfusions sanguines. « Nous voulons protéger les malades, même s’ils ne s’en rendent pas compte », déclarèrent les responsables de la Direction générale de la santé qui ont une conception pour le moins originale de la protection du citoyen.
Fort de ses découvertes, le chercheur dissident déposa, en juillet 1995, un dossier d’AMM pour le PB-100. Il ne pouvait sans doute pas imaginer que, tant que ses produits étaient mis « illégalement » à la disposition des malades, il existait une sorte de compromission. Il ne constituait pas un véritable danger pour la recherche à la solde des grands laboratoires car il était facile de le faire passer pour un charlatan aux yeux du grand public, mais s’il obtenait l’AMM la situation ne serait plus aussi contrôlable.
C’est ainsi qu’on est, peu à peu, arrivé au procès du mois de mars, sans que personne ne se soit jamais intéressé à ce nouveau champ d’investigation qui démontre qu’on peut agir sélectivement sur les seules cellules cancéreuses, objectif réclamé par bien des scientifiques qui ignorent ces travaux.
Dans ce feuilleton, Gérard WEIDLICH dit.
Quand l’assistance à personnes en danger devient un délit
Même en prenant un peu de recul, vous comprendrez qu’il est très difficile de résumer le déroulement et surtout les émotions. Personne, pas même la présidente du tribunal, qui a pourtant déclaré avoir étudié de son mieux ce « monstre de papiers » (terme employé par un avocat), composé de 28 tomes et 8 annexes, ne peut prétendre avoir des réponses précises sur ce dossier « mal ficelé » (autre qualificatif d’un avocat) qui a justifié, dès l’ouverture du procès, de soulever de nombreux cas de nullité tout à fait légitimes.
Sur les 95 personnes mises en examen, il aurait dû rester 20 prévenus, mais 4 d’entre eux sont décédés, dont Mirko Beljanski et celui qui restera le « héropositif » du Collectif Cancer Sida, Marc Crouzier.
Une justice à deux vitesses
Il me faut aussi préciser qu’un des pharmaciens, bouc émissaire, avait été précédemment jugé et avait fait l’objet d’un non-lieu (encore une belle démonstration d’une « justice » à deux vitesses).
Il restait donc à la « justice » à convoquer quinze prévenus, dont Monique Beljanski, moi-même, président actuel du Ciris, et deux anciens présidents, un médecin, le directeur général et l’ancien comptable du Ciris, un PDG et un gérant de société, des pharmaciens.
Deux prévenus étaient excusés pour des raisons de maladie, mais étaient représentés par leurs avocats.
Les treize personnes, normalement présumées innocentes, ont été placées au premier rang des gradins de la salle des assises, mise spécialement à notre disposition, à la demande de nos avocats, car sa capacité permettait d’accueillir au total environ cent cinquante personnes.
Tout le monde devait, avant de pouvoir accéder à cette salle, se soumettre à une fouille de sécurité.
Des chefs d’accusation sans rapport avec la réalité
Nous devions comparaître pour répondre des faits rappelés par le tribunal, à savoir et pour mémoire : exercice illégal de la pharmacie, absence d’autorisation d’un établissement de fabrication de médicaments, absence d’autorisation de mise sur le marché, publicité ou propagande en faveur de médicaments non autorisés, tromperie sur la nature de la marchandise vendue, complicité, conformément aux art. L512, L517, L518, L519, L596, L551, L556, L601, R5047 et suivants du Code de la santé publique, L213-1 du Code de la consommation, 121-6 et 121-7 du Code pénal.
La date de ce procès a vraisemblablement été arrêtée suite aux échanges qu’il y a eu au sein de la justice française dans le cadre d’une autre requête engagée par Mme Beljanski pour violation des dispositions de divers articles de la Convention européenne des droits de l’homme.
Les directives du pouvoir étaient précises : stopper coûte que coûte la diffusion des produits Beljanski
Il est clair qu’au départ la justice a gonflé l’affaire Beljanski en mettant quatre-vingt- quinze personnes en examen (dont de nombreux médecins et pharmaciens à qui il fallait faire peur afin qu’ils ne participent plus aux circuits de diffusion des produits Beljanski, mais qui ne devaient surtout pas venir au procès pour témoigner de l’efficacité de ces produits). C’est pour cette simple raison que, le 19 mars, il n’est resté que quinze personnes concernées (peut-être pour l’exemple ?) et certains avocats ont logiquement plaidé l’inégalité devant la justice.
Mme Beljanski applaudie par le public, en pleine audience
A l’ouverture du procès, le 19 mars, lorsque la présidente a appelé Mme Beljanski, le public a spontanément applaudi, ce qui a fait immédiatement l’objet d’un très ferme avertissement du tribunal qui a rappelé que nous n’étions pas au théâtre…
Après la lecture par la présidente du réquisitoire définitif du procureur, elle résuma longuement l’affaire. Elle précisera bien qu’aucune infraction n’avait été relevée par la brigade financière.
Un défilé des témoins empreint d’une grande dignité
Un mardi après-midi une bonne vingtaine de témoins ont été cités. Ces dépositions qui se sont terminées à 21 h 15 ont été empreintes de beaucoup de dignité, de pertinence, d’une grande sincérité, d’objectivité de la part d’un journaliste et d’un écrivain. Tous ont pu s’exprimer librement sans qu’il n’y ait jamais eu de la part de la présidente de manifestation d’impatience ni de questions pièges. Cette dernière nous est apparue très intelligente, humaine et patiente. Elle restera très attentive pendant les cinq jours du procès.
Des parties civiles financées par les marchands de drogue
Le mercredi matin, on a entendu les plaidoiries des parties civiles. A savoir, les associations Act-up et Aides qui, selon nos avocats, ont reçu 1,6 million de francs en 1997 de subventions des laboratoires Glaxo Wellcome (?). Faut-il rappeler que, dernièrement, l’ancien président d’Act-up, Philippe Mangeot, était le fils de l’ancien PDG de la filiale Wellcome France qui diffuse l’AZT, concurrent direct de l’extrait naturel de Pao pereira de Beljanski.
Une association qui défend les intérêts des labos en oubliant ceux des malades
La Ligue contre le cancer s’était également portée partie civile (comprendra qui pourra). Elle aurait, toujours selon les sources de nos avocats, bénéficié de 29,4 millions de francs de subventions de l’Etat en 1997.
Il est incroyable de constater qu’une opposition puisse émaner de structures associatives censées justement défendre les intérêts des malades.
Ce thème a d’ailleurs été plaidé avec une pointe d’humour par un avocat : « Existe-t-il des bons et des mauvais malades ?
De l’association, qui a toujours voulu obtenir une autorisation de mise sur le marché (AMM) et le remboursement par la Sécurité sociale pour ces produits. Il a fait défiler, en brandissant chaque pièce vers le procureur, tous les refus de l’administration à ses requêtes, preuves de l’absence de bonne volonté de l’État.
Il a remarquablement bien expliqué toutes les connivences du « système ». Il a terminé sa plaidoirie en panégyrique à la véritable Science, à l’utilité des produits Beljanski et aux véritables intérêts des malades.
Le président est un « guerrier »
Me concernant, car il lui fallait conclure, il a déclaré : » Le président du Ciris est un « guerrier », un guerrier qui espère gagner ce noble défi contre des fléaux de la santé. » L’ensemble des avocats a essentiellement plaidé l’état de nécessité et la relaxe : certaines femmes, avec une verve et une technicité impressionnantes, d’autres, avec un art associé à la sagesse et l’expérience des vieux routiers, d’autres, plus jeunes avec un professionnalisme magistral et beaucoup d’humanité.
Monique Beljanski satisfaite des différentes prises de parole
Monique Beljanski, à l’occasion de sa dernière prise de parole, a déclaré qu’elle avait apprécié qu’aussi bien les prévenus que les témoins cités aient pu s’exprimer. Les personnes présentes conserveront longtemps gravée dans leur mémoire l’expression bouleversante de la souffrance des malades.
J’ai exigé d’être mis en examen
Je suis le seul des prévenus à avoir exigé d’être mis en examen le 9 octobre 1996, afin d’avoir accès au dossier pour mieux défendre l’intérêt général des malades. J’avais été très choqué par la saisie de mes gélules Beljanski sur ma table de nuit et j’ai conservé quelques preuves que des malades sont décédés des suites de la privation de leurs produits. Libéré le 10 octobre 1996 à trois heures du matin, après vingt heures de garde à vue, je suis retourné, de mon propre gré, dans l’après-midi, à la gendarmerie de Rochefort, située à un quart d’heure de mon domicile, pour y retirer la notification que j’avais réclamée et qui avait été télécopiée depuis Créteil.
Si je n’avais pas insisté, je serais libre et pas concerné par ce procès
Si j’ai eu l’audace de faire cette démarche citoyenne, responsable et humaine, c’était surtout par amour de mon prochain et par reconnaissance envers le chercheur. Je trouvais mon geste naturel car il m’était difficile d’admettre avoir eu la chance dans mon malheur de pouvoir bénéficier un jour des produits Beljanski et de ne pas partager ce bonheur tout simplement par fraternité et égalité.
Je n’ai pas accepté de mourir dans la légalité. J’ai préféré devenir un survivant illégal
C’était mon choix ! Ne pas me conduire ainsi aurait été lâche. Mon courage me place, aujourd’hui, aux côtés de Monique Beljanski, au premier rang des ceux qui peuvent être condamnés à de très lourdes sanctions réclamées par un procureur de la République, en totale contradiction avec le procureur général qui avait osé prendre la défense, ne l’oublions pas, de Mirko Beljanski, lors du premier procès de Saint-Etienne le 10 mars 1994.
Le tribunal va-t-il sanctionner de nobles valeurs oubliées comme le courage, la fraternité, l’esprit citoyen ?
En 1985, la mort est venue frapper à ma porte dans les circonstances que vous connaissez. J’ai pris ma santé en main pour sauver ma vie. Dans le cadre du bénévolat associatif, mon devoir était d’informer objectivement. J’ai pu ainsi sauver d’autres vies. Est-ce un délit ?
Plus que jamais, il faut que notre lucidité, notre solidité psychologique, notre détermination, associées à notre sincère amitié, à notre courage, à notre fidélité et à notre cohésion, nous permettent de continuer à résister aux attaques les plus sournoises.
Je compte sur votre indéfectible soutien pour aider au développement de notre utilité sociale grâce à la diffusion d’une information de qualité.
J’espère que vous serez tous des porteurs de ce flambeau de la vérité.
Pour en savoir plus
Si vous souhaitez obtenir davantage de précisions sur l’affaire Beljanski, les représailles policières qui se sont déroulées le 9 octobre 1996 dans la plus grande discrétion médiatique, les témoignages des malades, les applications diverses des produits Beljanski, vous pouvez vous procurer un dossier complet d’information, en envoyant votre adresse et 10 timbres à 3 F à Ciris, 16, chemin de St-James, 17550 Dolus-d’Oléron.
Le livre des Beljanski, la Santé confisquée, est également disponible contre un chèque de 116 F (franco de port), adressé au Ciris, libellé à l’ordre de « EVI Liberty Corp. »
Site Internet :
naturopathie.com/site/forum/index.php?fid=2&up=150
Dans le même ordre, on a aussi Denis Ekotto Mengata, chercheur qui mérite la course au prix Nobel de médecine pour …
HEPASOR, médicament fabriqué par le laboratoire de thérapeutiques appliquées LABOTHERA, est en vente dans les officines pharmaceutiques camerounaises depuis 1989. HEPASOR a un effet curatif et préventif sur les hépatites virales.
En effet, dans les forêts équatoriales primaires un nombre de plantes qui sont de manières ancestrales utilisés dans les médications locales sont pour le moins ignorées si ce n’est dénigrées sur l’ autel d’ un certain savoir « rationnel » de la science moderne.
Pourtant les forêts primaires africaine ont été peu ou mal étudié par ces même sciences et, de fait un nombre élevé de principes actifs présents dans ces végétaux est à ce jour encore méconnu alors que les populations locales y ont depuis longtemps décelé de manières parfois empiriques, plusieurs remèdes à plusieurs de leurs maux.
HEPASOR, c’est le médicament contre l’hépatite. Sa molécule est tirée de la protoberberine d’Enantia Chlorantha une Annonacée localement présente dans la médecine traditionnelle du sud-Camerounais, et depuis longtemps connu pour ses effets probants sur le foie.
Recherches, observations, analyses, production, voilà comment l’on pourrait sommairement décrire l’activité du docteur Denis Ekotto-Mengata au sein de l’équipe Labothera, afin de faire le tri entre l’ésotherique, le psychosomatique, et le scientifiquement observable et reproductible a des fins thérapeutiques conventionnelles.
Article paru dans la revue française « l’Express » sur les 100 personnalités faisant bouger le cameroun …
Un produit pharmaceutique qui n’aura certainement jamais l’autorisation AMM en France. Se poser la question revient à réveiller les esprit négatifs du Cameroun de concert avec la Machine Française contre le développement et la guérison effective des malades. Loin des traitements dits de la pharmacopée traditionnelle africaine, pour y parvenir, il y a eu des publications scientifiques telles :
– Virtanen P., Njimi T., Ekotto Mengata D. : Natural protoberberine alkaloids from Enantia Chlorantha, palmatine, columbamine and jatrorrhizine for thiocetamide-traumatized rat liver. Acta anat.131; 166 – 170, 1988a.
– Virtanen P., Njimi T.,Ekotto Mengata D. : Regeneration of D-galactosamine-traumatized rat liver with natural protoberberine alkaloids from Enantia Chlorantha. Acta anat.132; 159 – 163, 1988b.
– Virtanen P., Njimi T.,Ekotto Mengata D. : Effect of splenectomy on Hepasor treatement in allyl-alcohol-traumatized rat liver. Acta anat.134; 301 – 304, 1989a.
– Virtanen P., Njimi T.,Ekotto Mengata D. : Clinical trials of hepatitis cure with protoberberine alkaloids of Enantia Chlorantha (abstract) Eur.J.Clin.Pharmacol.36: A123, 1989b.
Il aura fallu, par un coup de baguette magique ou par nécessité quand le domaine des produits pharmaceutiques va très mal au Cameroun, que notre Inventeur soit nommé à la tête du programme de sélection et priorité des médicaments nécessaire pour la santé des populations (Président de la Commission Nationale du Médicament au Cameroun ). Honneur ou récupération politique, l’histoire du Docteur Denis Ekotto n’est pas loin de celle de beljanski en France.
HEPASOR n’a pas eu l’approbation des Grands spécialistes en France mais, certains malades informées de l’existence de ce produit font comme celle qui, en 1985, a vu la mort venir frapper à sa porte. Elle décida de prendre sa santé en main pour sauver sa vie. Objectivement, elle a pu ainsi sauver d’autres vies. Est-ce un délit ?
www.santetropicale.com/actualites/0801/actualites0801_3.htm
www.wipo.int/innovation/en/pub/pdf/wipo_pub_622.pdf
www.1000inventions.com/detail2.php?id=37
www.africainternational.info/index.php3?action=page&id_rubr=6
Un terrain propice pour les mandarins de la santé
Essai d’un médicament anti-sida au Cameroun : protestation à Paris
Des militants d’une association française ont protesté à Paris, dans l’entrée de l’ambassade du Cameroun, contre l’essai, organisé par un laboratoire pharmaceutique d’un médicament anti-sida sur un groupe d’environ 400 prostituées de Douala, a-t-on appris de sources concordantes.
Cet essai visant à vérifier si le Tenofovir, commercialisé sous le nom de Viread, par le laboratoire américain Gilead, peut prévenir l’infection par le virus du sida (VIH), s’effectue dans des conditions allant « à l’encontre des règles éthiques », affirme Act Up, l’association qui a organisé cette action.
Le laboratoire « a choisi d’inclure les personnes les plus vulnérables, des prostituées, qui sont fortement exposées au risque de contamination par le VIH », critique cette association de lutte contre le sida.
La moitié d’entre elles doivent recevoir du Tenofovir, et l’autre moitié un placebo ayant le même aspect, mais sans principe actif, précise Act Up.
Le groupe placebo « n’a pas de raison d’être et aucune contamination n’est nécessaire pour vérifier l’intérêt du produit », insiste Act Up assurant que « la stratégie du laboratoire va à l’encontre des règles éthiques et répond avant tout à des considérations économiques ».
Même si les participantes connaissent l’existence d’un groupe placebo, cet essai « peut leur laisser penser que la molécule qu’elles prendront les protègera des risques de contamination », explique Act Up qui dénonce aussi « les modalités d’incitation à entrer dans l’essai ».
Le laboratoire Gilead, le promoteur de l’essai (Family Health International) et son sponsor la fondation Bill et Melinda Gates devraient notamment, selon Act Up, financer un « programme de prévention piloté par une ONG indépendante de Care and Health Program, organisation chargée de l’essai au Cameroun ».
Act up « exige » que les autorités sanitaires camerounaises « suspendent le déroulement de l’essai » tant que n’est pas assuré également le financement de la « prise en charge complète des personnes séropositives qui ont été dépistées à l’entrée ou pendant l’essai ».
Au total 1.200 prostituées de trois pays d’Afrique (Cameroun, Nigeria et Ghana) doivent participer à cet essai, qui a été interdit au Cambodge, précise Act Up.
L’association s’est plainte jeudi de « coups portés et d’injures homophobes » de la part du personnel de l’ambassade du Cameroun.
Trois militants d’Act Up ont été interpellés pour contrôle d’identité puis relâchés, a-t-on indiqué de source policière française.
Ci-dessous, la vidéo du reportage de France 2 :
info.france2.fr/common/playerVideo.php
Réaction du Cameroun
Le ministre de la Santé publique annonce la suspension des essais cliniques du Ténofobir.
Le ministre de la Santé publique, Urbain Olanguena Awono, vient de rendre publique une décision portant suspension des essais cliniques du Ténofovir, un nouveau médicament anti-rétroviral dont les tests étaient en cours à Douala.
Cette suspension intervient sur la base des insuffisances et autres dysfonctionnements relevés par la mission d’audit qui était à pied d’œuvre à Douala, et qui avait pour tâche d’évaluer les essais cliniques de ce médicament placés sous la direction du Professeur Doh Anderson Sama ?
Dans le même temps, Suspension d’un essai de vaccin contre le sida
L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a demandé en décembre dernier la suspension d’un essai de vaccin contre le sida, après la confirmation aux États-Unis d’un cas de complication neurologique dans un essai semblable, selon Le Figaro i.
L’Agence nationale de recherches sur le sida (ANRS) avait lancé en novembre un appel à volontaires pour son nouvel essai de vaccin préventif contre la maladie. L’essai baptisé ANRS VAC18 nécessitait la participation de 132 volontaires.
Mais le quotidien révèle que l’Afssaps «a très discrètement fait suspendre le 24 décembre dernier» cet essai, après la confirmation, quelques jours plus tôt, d’un cas de complication neurologique sérieuse au sein d’un essai actuellement en cours aux États-Unis.
Le 21 décembre, la Food and Drug Administration, l’équivalent américain de l’Afssaps, avait ordonné l’arrêt d’un essai vaccinal, après qu’un patient ait été hospitalisé pour une myélite (inflammation de la moelle épinière entraînant des difficultés à marcher, voire une forme de paralysie).
C’est dire que la couronne Nobel sur le Sida est loin d’être discernée et la guerre continue à battre son plein et par tous les moyens.
Vivons seulement et avec PRUDENCE
Auteur : Mathias WOU
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Pour rédiger l’article, il m’a fallu prendre connaissance des documents ci-après :
Notes :
[1] Global Voices on the AIDS Catastrophe, British Medical Journal, 7331: 180-186
[2] Johnson, J.A. (2000). AIDS Funding for Federal Government Programs: FY1981-FY2001, report no. RL30731, Congressional Research Service, Library of Congress, Washington DC.
[3] Retroviruses use an enzyme, reverse transcriptase, to convert their ribonucleic acid (RNA) into deoxyribonucleic acid (DNA), enabling their genetic material to become integrated within the DNA of a host cell.
[4] Gallo, R. (1991). Virus Hunting, BasicBooks (HarperCollins), pp.193-194
[5] Quoted in Crewdson, J. (1989). The Great AIDS Quest, Chicago Tribune, Section 5, Nov 19, 1989.
[6]Crewdson, ibid
[7] Editorial, 1993, Gallo on the Rack, Nature, 361: 1.
[8] Crewdson, ibid
[9] Popovic, M. et al (1984). Detection, Isolation, and Continuous Production of Cytopathic Retroviruses (HTLV-III) from Patients with AIDS and Pre-AIDS, Science, 224: 497-500. Also pp.500-508.
[10] Callen, M., PWA (People With AIDS) Coalition Newsletter, December 1987.
[11] Maddox, J. (1992). More on Gallo and Popovic, Nature, 357: 107-109.
[12] Gallo, R. (1991). Virus Hunting: AIDS, Cancer and the Human Retrovirus, Basic Books.
[13] Duesberg, P.H. (1996). Inventing the AIDS Virus, Regnery Publishing, Washington, D.C., p.164.
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