Une lampe électronique bifocale pour les contrôles nocturnes


L’invention est protégée par l’OAPI et vise à faciliter le travail des forces de l’ordre dans la nuit.

C’est une lampe-torche qui a deux foyers pour éclairer : l’un pour signaler à distance la présence des forces de l’ordre, l’autre pour permettre au policier ou au gendarme de lire les documents. L’inventeur, Jean Tchakouamo Kanga explique que la lampe traditionnelle utilisée ne facilite pas la tâche au policier et ne résout pas le problème du danger qu’il court, parce que la signalisation de sa présence par la torche traditionnelle n’illumine pas assez et n’est pas adaptée. Par conséquent, elle ne permet pas une distinction nette de la présence policière « . Entre autres avantages : la lampe électronique bifocale a une plus forte intensité ; on n’a plus besoin de l’agiter manuellement ; elle a des signalisations automatiques.

Elle est présentée sous deux modèles possédant chacun deux foyers. Les deux foyers peuvent se trouver du même côté ou alors ils peuvent être opposés. Dans ce 2è cas, l’éclairage est classique et continu sur un foyer. Sur l’autre la lumière signale la présence de la police.

En ce qui concerne le mécanisme de fonctionnement, il existe un réglage des éclairs lumineux. La lampe émet des étincelles modulables qui clignotent. La lampe utilise la batterie. L’invention a été reconnue comme telle et protégée par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI).

L’inventeur est partie d’un questionnement en observant les difficultés de travail des éléments de force de l’ordre pendant la nuit. Ces derniers sont obligés d’agiter vigoureusement la torche traditionnelle pour signaler leur présence. Il s’est donc mis à réfléchir sur la technique d’amélioration de leurs conditions de travail. Au bout de cinq ans d’effort, il a obtenu le brevet d’invention de l’OAPI.

Actuellement, Jean Tchakouamo Kanga a un souhait :  » Qu’à l’heure des grandes ambitions prônées par le président de la République, les industriels camerounais intègrent dans leurs projets les inventions des nationaux « . Un souhait légitime qui appelle à la valorisation des œuvres produites par les Camerounais.

L’exploitation de cette invention demande une production industrielle. L’inventeur, pour cela, a besoin de partenaires.  » Les forces de l’ordre du Cameroun peuvent par exemple, suggère-t-il, y mettre les moyens pour être les exploitants exclusifs « .

Jean Tchakouamo Kanga est membre indépendant de l’International Federation of Inventors’ Association (IFIA) dont le siège se trouve à Genève (Suisse). C’est un professeur des lycées, enseignant des sciences physiques. Il est inspecteur pédagogique provincial des sciences physiques et de technologie pour le Centre. Son invention rentre bien dans son champ scientifique.

Source : fr.allafrica.com


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