Un dispositif anticrise pour les entreprises


Les premiers effets de la crise se font sentir dans les entreprises du département. Pour les aider, une cellule de veille a été activée hier par le préfet.

UN GUICHET unique pour les entreprises victimes de la crise. Hier, Claude Baland, le préfet de Seine-Saint-Denis, a officiellement lancé la cellule de veille de l’économie, mise en place par l’État dans le cadre du plan de suivi de la crise. Une fois par mois, l’État, la Banque de France, le trésorier-payeur général, la Fédération française des banques et Oséo, la banque des entrepreneurs, feront le point sur la situation économique du département et l’évolution du crédit aux entreprises.

Objectif du dispositif ? « Homogénéiser les pratiques des différents acteurs vers plus de bienveillance », martèle le préfet. Les entreprises en difficulté pourront désormais faire appel à un médiateur départemental, Didier Patoux, le directeur de la Banque de France en Seine-Saint-Denis. Attention, seules les entreprises qui connaissent des difficultés passagères liées à la crise (suppression de découvert autorisé, refus de crédits ou encore fermeture de compte) sont concernées.

Un médiateur avec les banques

« Le médiateur étudiera les dossiers au cas par cas : il trouvera une solution avec la banque concernée, ou soumettra le dossier à notre cellule de veille. Nous nous engageons à traiter les dossiers dans les dix jours », explique Claude Baland. Pour bénéficier de cette aide, les entrepreneurs doivent contacter la Banque de France au 01.48.13.35.40, le numéro azur 0.810.00.12.10 ou se connecter au site Internet www.mediateurducredit.fr.

Hier, Guy Coste, le président de la chambre commerciale de l’industrie (CCI), s’est dit satisfait : « Cette initiative est positive. Il faut avoir une cohérence entre les différents acteurs et une bonne connaissance de la situation. Reste à savoir ce que nous réserve l’avenir. » Si, selon la cellule de veille, « la Seine-Saint-Denis est moins touchée par la crise que d’autres départements franciliens », les premiers signes de faiblesse sont là. En octobre, les déclarations de cessation de paiements ont bondi de 30 % par rapport au mois précédent, et de 28 % par rapport à octobre 2007.

Auteur : Nathalie Perrier

Source : www.leparisien.fr


En savoir plus sur Invention - Europe

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

C'est à vous !

search previous next tag category expand menu location phone mail time cart zoom edit close