La recherche africaine manque de soutien, mais pas d’inventivité

La mouche tsé-tsé et les inventions

Quelques chiffres, fournis en mai 2010 par les éditeurs Thomson Reuter basés à New York, pour illustrer la situation ubuesque de la recherche scientifique en Afrique : en termes de publications, six pays de l’Afrique du Nord font plus que 30 pays de l’Afrique centrale. Toute l’Afrique, avec ses 53 pays noirs ou basanés, de l’Est comme de l’Ouest, fait moins que la seule Hollande !

Mais que l’on ne se trompe pas, ces chiffres ne veulent pas dire que les scientifiques africains sont piqués par la mouche tsé-tsé ou qu’ils préfèrent le hamac au labo.

Bien au contraire. À en croire deux publications scientifiques internationales, Science et BioMed, il y aurait en Afrique des découvertes vitales telles que la lutte contre le paludisme ou la bilharziose, dont les conclusions… dorment dans des cartons faute de financement.

Moralité : En Afrique, ce ne sont pas les scientifiques qui roupillent, mais bien leurs inventions qui sont, elles, piquées par la mouche tsé-tsé.

Source : www.aufaitmaroc.com