L’usine du futur bientôt au cœur de la Vallée de la Chimie


Lyon/Saint-Fons/Pierre-Bénite/Feyzin. L’Etat a labellisé, hier, le projet qui permettra la construction de l’usine du futur, en transformant la Vallée de la chimie en un territoire d’innovation doté d’un leadership mondial.

Et de deux ! Après l’annonce il y a un mois de la labellisation d’un Institut de recherche technologique (IRT), dédié aux maladies infectieuses, c’est un autre projet lyonnais d’envergure qui vient d’être retenu – l’annonce a eu lieu hier – dans le cadre du grand emprunt, rebaptisé « investissement d’avenir ».

Le projet d’Institut national pour le développement des écotechnologies et des énergies décarbonées (Indeed), est lauréat de l’appel à projets « Instituts d’excellence sur les énergies décarbonées ». Dotée de un milliard d’euros, cette action vise à faire émerger des « instituts thématiques d’excellence en matière d’énergies décarbonées » au sein de campus d’innovation technologique.

Un projet de grande ampleur qui associe des organismes publics de la recherche et de l’enseignement supérieur, IFP Energies nouvelles, le CNRS, l’Université de Lyon, l’Insa de Lyon, l’Ecole des Mines de Saint-Étienne, des industriels Arkema, GDF Suez, PEP, Rhodia, Sita et les pôles de compétitivité Axelera, Tenerrdis, Plastipolis, Trimatec, LUTB et Viaméca.

L’Institut d’excellence Indeed vise un leadership mondial concernant le développement de procédés bas carbone, c’est-à-dire à faible émission de CO2, au service de « l’usine du futur ». « Son ambition est d’accélérer la construction de l’usine du futur, en transformant la Vallée de la chimie en un territoire d’innovation doté d’un leadership mondial dans le domaine des procédés éco-efficients et éco-conçus » indiquent les porteurs du projet.

Parmi les principaux impacts attendus : la réduction des émissions de CO2, la baisse de la consommation énergétique dans les usines, la diversification des sources d’énergies, le développement des matières premières secondaires (recyclage) ou encore la réduction de la consommation des matières premières.

En dix ans, l’Institut devrait permettre d’accueillir 250 chercheurs supplémentaires sur le campus qui regroupe actuellement 1 600 chercheurs.

Ce campus d’innovation sera unique au niveau mondial par son approche intégrée sur l’ensemble de la chaîne industrielle de l’usine du futur.

Par ailleurs, l’Institut vise en dix ans à créer près de deux mille emplois, notamment au travers de transferts de technologies, de la création de start-up (une trentaine), et au développement de nouveaux marchés (1,6 Mds) pour les filières industrielles (bioénergie, déchets, gestion thermique, analytique…).

Les technologies développées par l’Institut permettront aussi de réaliser une économie de 30 TWh sur la facture énergétique française (soit l’équivalent de 5 % de la consommation électrique nationale).

Les montants qui seront consacrés seront annoncés ultérieurement à l’issue d’un examen poussé des plans d’affaires, notamment au regard des engagements des industriels.

Source : www.leprogres.fr


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