Roberto Fraga, inventeur de jeux, présent à la Grande Récré

Trois questions à…

Roberto Fraga, inventeur de jeux.

A quelle période de votre vie vous êtes-vous rendu compte de vos prédispositions inventives ?

Dès l’âge de 14 ans, très replié sur moi-même à l’époque, très amateur de science-fiction aussi, et imaginatif, je me suis exercé à la création de jeux et cette passion ne m’a jamais quittée depuis, en marge de mes exercices professionnels successifs : dessinateur en bâtiment pendant 22 ou 23 ans à Paris ; officier dans la marine marchande ; douanier garde-côte jusqu’en 2010 à Saint-Malo où j’ai rencontré mon épouse Florence. J’ai démarché des éditeurs de jeux à partir de 1994 tels que Ravensberger, Egmont, Goliath, Digger, Haba, Mattel… en Allemagne surtout, qui est le pays du jeu par excellence, et en France, en participant à de nombreux concours, où j’ai eu la chance d’obtenir des distinctions : 3 fois nominé au jeu de l’année à Berlin et primé au jeu de l’année en France en 2004 avec Squad Seven. Depuis le 1er janvier 2011, j’ai constitué une SARL et la création de jeux de société est aujourd’hui mon argument professionnel exclusif.

Combien de jeux avez-vous créé et quels objectifs visent-t-ils ?

A ce jour, j’ai publié une soixantaine de jeux de société répartis dans de nombreux pays. Mon best-seller est La Danse des oeufs, publié en 2004 et vendu à plus de 300 000 exemplaires dans le monde. Mon souhait est qu’ils créent une ambiance et du lien autour d’une table. Ce sont des jeux pour tous publics que l’on peut pratiquer sans se prendre au sérieux.

Vous serez présent le 29 octobre à la Grande Récré : combien de vos jeux comptez-vous y présenter ?

Une dizaine, souvent récents, dont certains garnissent déjà la ludothèque de Plancoët-Val d’Arguenon, parmi lesquels Où va t’il ? – La Danse des œufs – Time no Time – Tip tops – Grand Prix de San Roberto – A vos Trésors – Dragons du Mékong… ainsi qu’un prototype du dernier né Panicobloc, réalisé avec le concours de mon épouse qui est infirmière à l’hôpital de Saint-Malo.

Source : www.ouest-france.fr