Pour reproduire de petites créations ou imprimer en 3D de plus grandes réalisations, l’impression en 3D fait maintenant partie des incontournables qui construisent la robotique de demain.
La version 2012 du salon Robotica de Milan, commencée le 5 novembre et qui s’achève aujourd’hui, aura été riche en découverte, comme cet exosquelette d’Ekso Bionics capable de faire marcher une personne handicapée. Du côté de l’impression 3D, on avance aussi à grands pas puisque l’on en est maintenant à améliorer la vitesse de production, l’esthétique et les capacités d’impression.
Ainsi, on n’en est pas encore à la démocratisation de ce type d’imprimante, mais les verrous sautent les uns après les autres : reproduire à distance un petit objet de la vie courante, ou un plus gros sur certaines imprimantes, mais aussi fabriquer à la demande des pièces pour un SAV sont aujourd’hui des applications de plus en plus courantes de la technologie d’impression 3D.
Wasp a créé des imprimantes en bois robustes et esthétiques, Kent’s Trapper une imprimante 3D simplifiée. Markerbot proposait à Milan sa version open-hardware et une version plus fermée
Dans ce domaine, il existe aujourd’hui de nettes améliorations de résolution et de vitesse d’impression. Dimension et Mojo ont démontré la possibilité d’imprimer des objets extrêmement compliqués. CAD Manager présentait des modèles spécifiques pour les professionnels. Cette édition du salon a montré également une recherche de plus grande adéquation de l’imprimante à son utilisateur. Il s’agit en d’autres termes d’imprimer peut-être moins grand ou moins détaillé mais plus vite et plus facilement.
Auteur : Antoine Gaillard
Source : www.graphiline.com