Dans le monde de la high-tech, certaines inventions ayant connu un succès phénoménal ont considérablement enrichi leurs créateurs. C’est le cas par exemple de Facebook, conçu par Mark Zuckerberg, de la GoPro, créée par Nick Woodman, ou encore des casques Beats imaginés par Dr. Dre. Cependant, avoir une brillante idée n’est pas forcément synonyme de richesse. La preuve avec ces inventeurs qui n’ont pas réussi à faire fortune malgré des créations devenues incontournables.
Inventée en 1963 par Douglas Engelbart, la souris d’ordinateur a été une véritable révolution dans le monde de l’informatique. Pourtant, l’ingénieur américain n’a jamais vraiment tiré profit de l’incroyable succès de son objet. En effet, l’institut de recherche de Stanford, pour lequel il travaillait, a breveté la souris et a vendu à Apple le droit d’en faire usage pour seulement 40 000 dollars.
Ces inventeurs de génie malchanceux
Comme lui, d’autres inventeurs n’ont pas profité du succès commercial de leurs créations. L’Anglais Geoffrey Dummer par exemple, n’a trouvé aucune compagnie encline à financer son concept de puce électronique en 1952. Ce petit objet n’a vu le jour que six ans plus tard, suite à un brevet similaire déposé par Jack Kilby, un employé de Texas Instruments.
L’Américain Walter L. Shaw a quant à lui été à l’origine de nombreuses inventions, dont la conférence téléphonique et le haut-parleur. Mais comme ses brevets ont expiré avant que les concepts ne soient commercialement viables, il n’a pas touché un centime de ces idées novatrices. Autre inventeur qui n’a pas fait fortune malgré l’incroyable succès de sa création : le Russe Alexei Pajitnov, qui a imaginé en 1984 le jeu ultra-culte Tetris.
L’homme a d’abord cédé ses droits à son employeur, le gouvernement soviétique, avant de les récupérer en 1996. Ce n’est donc qu’à partir de cette année-là qu’il a pu toucher les bénéfices de son invention.
Enfin, certains inventeurs ont volontairement refusé de faire fortune grâce à leurs créations. C’est le cas de Tim Berners-Lee, l’homme qui a inventé le « World Wide Web » en 1991. En effet, ce britannique a choisi de ne pas breveter ses découvertes pour les rendre « accessibles au plus grand nombre d’individus ». Chapeau !
Auteur : Émilie Nougué
Source : lifestyle.boursorama.com