Donna MacLean est caissière de casino et poète. Elle pourrait aussi être la première femme à faire breveter ses propres gènes. Sous le numéro GB0000180.0, Mme MacLean a donc déposé un dossier en ce sens auprès de l’Office britannique des brevets.
Lequel se dit prêt – moyennant 130 livres (1 430 FF) – à examiner la légalité et l’originalité de sa requête. Pour breveter une invention, note le Guardian, l’inventeur doit prouver sa nouveauté et son utilité.
Mme MacLean prétend satisfaire à ces deux critères. « Il m’a fallu trente ans de dur labeur pour me découvrir et m’inventer, et je souhaite désormais protéger mon invention de toute exploitation non autorisée, qu’elle soit génétique ou autre, a-t-elle écrit.
Je suis neuve : j’ai mené une existence privée et je n’ai pas rendu ma propre invention publique. Je ne suis pas évidente. » En outre, soutient-elle, « mes gènes peuvent être utilisés à des fins extrêmement fructueuses pour la recherche médicale ».
Bref, « je demande à être la seule à détenir le contrôle de mon matériel génétique », lit-on dans son dossier, qui renferme également quatre photos de la poète caissière, et un duplicata de son passeport.
Auteur : The Guardian
Source : www.courrierinternational.com
En savoir plus sur Invention - Europe
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
