Prix Nobel de physique, le chercheur français, ancien résistant, est mort ce mercredi à Paris. Il avait 87 ans.
Il avait reçu le Prix Nobel de physique en 1992 pour des travaux sur les particules élémentaires. Le physicien français s’est éteint ce mercredi à Paris, à l’âge de 87 ans, a annoncé sa famille dans un faire-part de décès paru dans le carnet du Figaro.
Ancien résistant, Georges Charpak, né en 1924 en Pologne, a été interné à la prison Centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) en 1943, puis déporté au camp de concentration de Dachau. Il y restera un an. Il obtint la nationalité française en 1946, à l’âge de 22 ans.
Passé par l’École des Mines de Paris, il entre au CNRS en 1948 en tant que chercheur dans le laboratoire de physique nucléaire du Collège de France, puis rejoint le laboratoire Européen de Recherche Nucléaire (CERN) à Genève. Il est élu membre de l’Académie des sciences en 1985.

Le Prix Nobel de physique Georges Charpak, le 29 janvier 2008 à Gardanne
Les travaux du physicien se sont portés sur les particules de haute énergie. Il a notamment mis en place des détecteurs qui se sont substitués à ceux existants. Une avancée qui permet entre autres aux scientifiques de réaliser des mesures avec des doses de radiations inférieures à celles utilisées jusqu’à lors. Ces détecteurs ont permis de découvrir des particules qui ont fait avancer la recherche sur les particules élémentaires.
En 1992, il reçoit le Prix Nobel de physique pour l’invention et le développement des détecteurs de particules élémentaires, notamment de la chambre proportionnelle multifils.
Le Prix Nobel s’est par ailleurs investi dans l’éducation scientifique des plus jeunes, notamment à travers une association « La main à la pâte » qui aide les enseignants à développer l’intérêt des élèves pour les sciences à travers des méthodes d’investigations. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages.
Source : www.metrofrance.com
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