Révolutionnaire invention israélienne pour les non-voyants


Une équipe de scientifiques de l’Université hébraïque de Jérusalem, sous la direction du Dr. Amir Amedi, a mis au point un système révolutionnaire qui va probablement changer la vie des 45 millions de non-voyants à travers la planète : la « canne virtuelle ». Son succès, il le partage avec Lior Reich, Dr. Daniel-Robert Chabat, Shachar Maidenbaum, Sami Abboud et Uri Hertz.

Ce système au nom évocateur de « Yes-Eye-Can » devrait remplacer à terme la légendaire canne blanche – ou les chiens – utilisés pour se repérer dans l’espace par ceux qui vivent dans le monde de l’obscurité.

Le Dr. Amir Amedi, de l’Institut de Recherche Médicale Israël-Canada à l’Université Hébraïque, y dirige également un laboratoire de Recherches Multi-sensorielles, et ses travaux jouissent d’une renommée internationale. Il a notamment a développé le programme « VOICE » qui a donné naissance à ce nouveau « gadget » révolutionnaire. Il s’agit d’un programme qui est au croisement des neurosciences et du génie informatique, qui capte des images par le truchement d’une webcam et les transforme en sons grâce à un logiciel très sophistiqué.

Il s’agit des l’application de la théorie connue de la « substitution sensorielle » qui veut que lorsqu’une faculté du cerveau est atteinte, en l’occurrence la vue, les parties visuelles du cerveau peuvent être recrutées pour accomplir d’autres tâches : tactiles, auditives, de mémoire. La « Canne virtuelle » fonctionnera donc comme un « radar » qui enregistre des images sur un rayon d’action assez vaste et les transforme en sons de fréquence, d’amplitude et de forces variables, que reconnaîtra l’utilisateur.

Le Dr. Daniel-Robert Chebat précise : « La personne n’aura plus besoin de toucher un objet pour savoir qu’il est là, ni pour jauger sa hauteur. Cet appareil est bien plus discret et évite aussi que le non-voyant n’ait à toucher ou frapper des objets qui se trouvent sur sa route. Grâce à lui, les non-voyants pourront se déplacer beaucoup plus aisément et repérer tous les dangers, mobiles ou fixes, qui se dressent sur leur route ou se meuvent aux alentours».

Chebat, qui a grandi et fait de brillantes études à Montreal dans le domaine de la plasticité du cerveau et la substitution sensorielle chez les aveugles, est monté en Israël par sionisme et a entamé des études de post-doctorat auprès du Dr Amedi. « Israël est devenu un leader mondial dans le domaine des neurosciences, et des chercheurs du monde entier viennent ici pour apprendre. C’est un pays idéal pour la recherche », indique Chebat.

La « Yes-Eye-Can » sera très facile à manier, d’une autonomie de 12h et dont le mode d’emploi est très accessible. Même si l’objet devrait être d’un coût minime, 35 dollars, le rêve du Dr. Amedi est de pouvoir un jour le fournir gratuitement (à l’œil…) à tous les non-voyants du monde.

Sauf, bien-sûr, à ceux qui boycottent aveuglément les produits israéliens.

Auteur : Shraga Blum

Source : www.israel7.com


En savoir plus sur Invention - Europe

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

C'est à vous !

search previous next tag category expand menu location phone mail time cart zoom edit close