Daniel Brincat est connu dans tous les festivals d’art en tant que peintre. Mais il est également inventeur d’objets du quotidien et surtout de jeux de société. Portrait.
C’est une particularité chez Daniel, il a su exploiter un don pour le dessin associé à une importante culture artistique. On le ressent en pénétrant dans sa maison où ce sont de grandes fresques murales qui remplacent le papier peint ou les peintures que l’on retrouve habituellement sur nos murs. Il a su lier une carrière professionnelle de directeur commercial avec sa création artistique et un sens aigu de l’observation.
Une vraie créativité
C’est ainsi qu’il développe actuellement un nouveau système de raclette à vitre afin d’éviter les angles morts lors du nettoyage de fenêtres en s’inspirant de problématique qu’il a rencontré dans son quotidien. Une innovation dont la seule problématique se trouve dans la fabrication : « j’ai des contacts industriels très prometteurs, mais l’investissement pour créer les moules est très important, du coup on est en pleine réflexion, mais le projet est sur de bonnes voies ». Une créativité qui se retrouve dans son autre passion, les jeux de société, sur lesquels il base beaucoup d’espoir.
Réflexion et stratégie
Certains s’en rappellent peut-être, au début des années 80, la société Habourdin en surfant sur le succès du Rubik’s Cube et autres Babylone avait créé le jeu Satanix. Un tube sur lequel pivotaient 16 anneaux de lettres avec lesquels, en les faisant tourner, chaque joueur devait former des mots : « j’en suis un des instigateurs, ce fut un gros succès que nous avons tenté de dériver en version braille ». Un jeu qui reste aujourd’hui coté auprès des joueurs et collectionneurs.
Daniel a actuellement 3 autres projets de jeux de sociétés le « Triomphalettre » un jeu de logique basé sur l’assemblage de lettre en équipe, le « Jeu des Signes », utilisant les signes des cartes. Il reste un jeu de stratégie et le « Samouraï de l’Espace », en cours de développement qui regroupe stratégie et plateau : « C’est très complexe de créer un jeu de société, les règles nous paraissent simples, mais elles ne passent que rarement l’épreuve de la partie en famille, c’est là que nous pouvons en corriger les imperfections ».
Des jeux aboutis donc, auquel il ne manque plus qu’une chose, le fabricant qui pourra les produire à grande échelle, c’est le nouvel objectif de Daniel, nul doute qu’il n’y parvienne.
Informations : www.tableaux-cuivre.over-blog.com
Auteur : Thomas Martin
Source : www.larepublique77.fr