Article de presse

Landru, inventeur du vélo à moteur et tueur en série


Landru était un mécanicien qu’un échec industriel a fait passer de petit escroc à tueur en série. Mais quelle invention révolutionnaire doit-on à Landru ?

Landru lors de son procès en 1921

Dans Minute Papillon !, le magazine joyeux de la culture générale, Sidonie Bonnec et son invité reviennent aujourd’hui sur l’histoire de Landru. Considéré comme le premier tueur en série français, incarné au théâtre par Régis Laspalès, il était également inventeur. C’est d’ailleurs son échec industriel qui l’a poussé petit à petit vers le crime.

Landru, inventeur de vélo à moteur

Si Henri Désiré Landru est entré dans l’Histoire, c’est évidemment pour son passé criminel. Mais son destin aurait pu être tout autre…

« Il se prétendait ingénieur, il était plutôt garagiste » résume Bruno Fuligni, historien français et auteur de “Landru, l’élégance assassine” aux éditions du Rocher. Landru était un mécanicien assez doué. Il avait compris que les déplacements en ville nécessitaient un moyen de déplacement rapide, léger et maniable.

Il a inventé le vélo à moteur

En 1899, il créé le prototype d’un vélo équipé d’un moteur. Les archivistes de l’Institut national de la propriété industrielle ont même retrouvé un brevet daté de la même année au nom de Landru. À cette époque, il a tout juste 29 ans et il n’a pas encore tué.

Pourtant, Henri Désiré Landru n’arrive pas à développer son invention. Il ne parvient pas à la faire produire à grande échelle. Il se sert donc de ce prototype pour trouver des investisseurs qu’il finit par arnaquer pour s’emparer de leur capital financier.

Landru, premier tueur en série de l’Histoire

Landru remarque qu’il a un certain succès auprès des investisseuses, ces femmes veuves qui disposent d’un petit capital qu’elles pourraient investir. Il passe alors de l’escroquerie financière à l’escroquerie au mariage. Il épouse ces femmes, leur fait signer des procurations, se fait remettre les clés de leurs propriétés.

Landru fait disparaître ces femmes et s’empare de leurs biens.

Celui qu’on a surnommé « le Barbe Bleue de Seine et Oise » ou « l’homme aux 283 femmes » a marqué le XXème siècle. Landru est un des premiers tueurs en série de l’Histoire de la police française. Dans les années 1910, on n’imagine mal que plusieurs crimes soient commis par la même personne.

Landru vu par « Le petit journal illustré », 13 novembre 1921

Un escroc aux identités multiples

En 1919, l’inspecteur Jules Belin est déjà sur la piste du tueur depuis 4 ans. Le 12 avril à Paris, Belin entre de force dans l’appartement d’une femme. Il cherche à arrêter son amant, un certain Lucien Guillet.

La police va mettre une journée à découvrir que ce monsieur Guillet est aussi connu sous les noms de Frémyet ou Dupont, entre autres. L’enquête dévoile alors que tous ces pseudonymes dissimulent l’identité de Henri Désiré Landru, un escroc responsable de la disparition de nombreuses femmes.

Landru est jugé en 1920 et reconnu coupable des meurtres de 11 personnes. Condamné à la peine de mort, il est exécuté en 1922.

Auteurs : Cédric Dumaine et Sidonie Bonnec – Source : www.francebleu.fr

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