Un inventeur sénégalais fustige le manque de coordination


Un inventeur sénégalais fustige le manque de coordination entre inventeurs et chercheurs africains

Le « déficit de coordination » entre inventeurs et chercheurs a été dénoncé mercredi à Dakar par l’architecte-inventeur sénégalais, Mbacké Niang, au troisième jour du symposium des intellectuels sur les États-Unis d’Afrique dont les débats sont centrés sur la réalisation des États-Unis d’Afrique.

« En plus du problème du financement, nous avons parfois l’impression que les États n’arrivent pas à créer une symbiose entre chercheurs et inventeurs afin d’en tirer le meilleur profit », a dénoncé de son côté Mbacké Niang, architecte et inventeur présent au symposium.

« L’académie des sciences a été mise en place en Europe pour justement interroger la créativité des inventeurs et en dégager les principes scientifiques », a-t-il dit, déplorant l’absence de statistiques sur le nombre de brevets déposés au Sénégal auprès du ministère de l’Industrie.

Le symposium sur les États-Unis d’Afrique se déroule depuis lundi en présence de quelque 300 intellectuels venus des quatre coins du continent et de la diaspora et du président de la Commission africaine, Jean Ping.

Les débats portent notamment sur cinq thèmes principaux : « Fédéralisme et Souveraineté des États », « Fédéralisme, cultures et langues nationales », « Fédéralisme, développement économique, sciences et technologies », « Fédéralisme, peuples africains, société civile et diaspora » et « Autorité de l’Union ».

Ces thèmes ont été abordés à travers plusieurs communications suivies de débats souvent houleux entre intellectuels et chercheurs du continent.

Il s’agit pour les participants de « réfléchir sur le fédéralisme en Afrique dans une approche pluridisciplinaire portant notamment sur les aspects constitutionnels, politiques, économiques, sociaux et culturels de l’État fédéral à l’échelle du continent ».

L’idée des États-Unis d’Afrique est proposée dès 1924 par l’écrivain jamaïcain Marcus Garvey qui rêvait d’une « Afrique forte, solidaire et prospère ».

La vision d’une telle Afrique était déjà à l’origine de la création de nombreux mouvements panafricanistes de 1945 tandis que l’utilisation du terme États-Unis d’Afrique au 5e Congrès panafricaniste de la même année à Manchester, en Angleterre, par W.E.B. Du Bois, Patrice Lumumba, George Padmore, Jomo Kenyatta et Kwame Nkrumah, marque une étape décisive.

Source : www.apanews.net


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