Histoires et Passés

Le téléphone, l’invention qui relia les Hommes


Si le Samsung Galaxy S3 et l’iPhone 5 sont de petites merveilles de technique, leurs technologies intégrées ne datent pas d’aujourd’hui, ni d’hier, mais plutôt d’il y a plus de cent ans ! Retour sur un petit objet qui a irrémédiablement réduit les distances entre les Hommes : le téléphone.

C’est le 28 août 1854 que la longue histoire du téléphone débute. Un agent de l’administration des Télégraphes, Charles Bourseul, publie un article dans l’Illustration sur la transmission électrique de la parole. Le principe du téléphone est né.

Reste maintenant à le mettre en œuvre. En 1863, Philipp Reis présente le prototype d’une machine appelée « Téléphone » (principe présenté dans an plus tôt à la Société de physique de Francfort-sur-le-Main), permettant de transporter la voix sur une distance, mais avec une intensité faible.

Entre 1849 et 1870, l’inventeur italo-américain Antonio Meucci réalise plusieurs dispositifs téléphoniques et dépose un brevet le 28 décembre 1870. Par la suite, il confie ses inventions à Edward B. Grant, vice-président de l’American District Telegraph Company of New York, qui les perd dans le laboratoire où travaille un certain Graham Bell, qui, à son tour, dépose un brevet le 14 février 1876 à 14 heures.

Mais attention, Elisha Gray, autre inventeur américain dépose un brevet équivalent…Deux heures avant Bell. Mais le brevet de Graham Bell, à la demande de son avocat, est analysé dès son arrivée, alors que celui de Gray ne sera vu que le lendemain. Résultat : Graham Bell devient le véritable inventeur du téléphone.

De l’ouverture de l’usage, et des déclinaisons du procédé

Le téléphone commence son usage commercial en 1877 aux États-Unis, et en 1879 en France.

À cette époque, le téléphone était dit « manuel » : l’abonné décroche le combiné, ce qui prévient une opératrice qui note le numéro à appeler. Si la personne à appeler dépend du même central d’appel, celui-ci se fera en local, sinon, l’opératrice appellera un homologue géographique en charge de la localité du correspondant pour les mettre en relation.

Ce modèle disparaîtra progressivement au profit du téléphone automatique, inventé par Almon Strowger vers 1891. Dans le procédé, l’appelant ne passe plus par une opératrice mais entre un numéro via le cadran de son téléphone pour le transmettre à une machine qui orientera l’appel. Le téléphone moderne était né.

Avant la première guerre mondiale, on comptait 1 abonné pour 12 habitants aux États-Unis, 1 pour 71 habitants en Angleterre et 1 pour 183 en France.

Par la suite, la technologie liée aux centres téléphoniques s’automatise de plus en plus, et le téléphone lié au domicile s’émancipe de son fil. Les Combinés DECT se multiplient au logis, et le téléphone mobile prend le pouvoir.

La naissance du mobile

La naissance de la téléphonie mobile ou du pager ne date pas des Bi-bop (1993) ou du Ola (fin des années 90), mais des années 50, aux États-Unis. Dans les voitures, dans des sortes d’attachés cases, les réseaux utilisent une fréquence par conversation, ce qui est très problématique car si vous prenez un appel, l’ensemble du réseau ne peut être utilisé jusqu’à ce que le premier appel se termine. Autre problème : le coût des communications étaient, de fait, très élevé. Ce système fonctionnera, malgré le fait de ses contraintes, jusqu’aux alentours de 1973 (500 abonnés).

La situation évolue avec le téléphone cellulaire, où le réseau comme ses possibilités, vont être démultipliés et où la bande de fréquence, plus élevé, peut permettre à plusieurs utilisateurs de téléphoner dans le même temps. C’est à cette époque que le réseau Radiocom 2000 et le Motorola DynaTAC 8000X font leurs apparitions. Et là, c’est un succès. Ce premier véritable modèle de « téléphone mobile » fut inventé par Martin Cooper et Joel Engel, deux ingénieurs de chez Motorola. Il mesure 25 cm, et pèse un peu plus de 780 grammes ! Autonomie ? 60 minutes, pour 10 heures de charge. Quant à son prix de 4.000 dollars environ, il était plus que dissuasif.

L’arrivée de la norme GSM, au début des années 90, va grandement démocratiser la situation, avec trois bandes, au niveau mondiale (900, 850 et 1900 Mhz). Le marché est enfin ouvert, les constructeurs vont pouvoir rivaliser d’ingéniosité.

Par la suite, l’avènement du Wap, du GPRS, de la 3G et des autres technologies nomades ne feront que pousser le marché vers d’autres sphères technologiques.

Meucci, Gray et Bell peuvent être fiers de leur invention ; de vive voix ou à des milliers de kilomètres, il n’a jamais été aussi facile de communiquer.

Source : www.maxisciences.com

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