Article de presse

Il veut défendre ses idées d’inventions jusqu’au bout


Philippe Robin, Mâconnais de 55 ans, estime ne pas être soutenu dans ses projets d’innovations. Il travaille sur quatre projets depuis 2014.

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Philippe Robin garde trace de toutes ses démarches d’inventeur.

Chaque croquis, chaque descriptif, chaque courrier, toutes ses démarches… Voilà plus de deux ans maintenant que Philippe Robin, 55 ans, conserve précieusement chacune des traces laissées par ses projets.

Sa nouvelle vocation remonte à 2014. À l’origine, différentes idées d’innovation ont germé dans son imagination de pêcheur amateur. Comme cette armoire de rangement de matériel de pêche sortie de ses méninges, avec ses compartiments spéciaux, ses roulettes, et ses bacs latéraux destinés aux cannes dans leur étui. Mais aussi ces cadres muraux destinés, eux aussi, aux stockages des cannes, ou encore un plus insolite plateau jetable et recyclable pour soirées moules frites…

Des idées auxquelles ce demandeur d’emploi en situation de handicap croit dur comme fer et qu’il entend bien mener à la commercialisation.

Un long chemin à parcourir

L’homme a déjà rencontré un technicien de l’Institut national de la propriété industrielle, vérifié l’absence d’antériorité de ses concepts, retourné les fameuses enveloppes Soleau afin de dater de façon certaine ses créations et l’identifier comme l’auteur.

Ce chemin, Philippe Robin a toujours su qu’il serait long. Aujourd’hui il déplore de ne plus pouvoir y avancer et dénonce le manque de soutien dont il s’estime victime.

En travers de sa gorge, l’entretien du 30 juin à la Société lyonnaise des inventeurs, à laquelle il avait adhéré. « J’ai rencontré trois personnes qui m’ont dit qu’il ne serait pas possible de breveter mes inventions, relate le Mâconnais. Mais je n’ai eu aucune consigne, personne ne m’a orienté. Je voulais simplement savoir quoi faire, pas qu’ils fassent mon travail. Ils m’ont déçu. »

Depuis, ses projets sont bloqués. Sans brevet, Philippe Robin ne peut travailler des prototypes. Désabusé, il a enchaîné les courriers – au Premier ministre ou encore au tribunal de grande instance – pour faire bouger la situation et réaliser son rêve. « J’irai jusqu’au bout, insiste-t-il. La situation n’est pas bonne en France, j’estime qu’on devrait mieux soutenir ceux qui ont des idées ».

Auteur : Johan Bozon

Source : www.lejsl.com

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