Gilles Devillers a inventé un casier scolaire intelligent, ce qui lui a valu un passage sur le petit écran.
Gilles Devillers, étudiant à l’IUT de Tours, passe son temps libre à inventer toute sorte d’appareils. Un plaisir qui fait la fierté de toute la famille.
On était tous devant la télé, on est fier de sa réussite. Quelques jours après le passage de son fils dans l’émission de TF1 « Reportages », Edwige Devillers ne dissimule pas sa fierté.
Gilles, 18 ans, est inventeur depuis toujours, « j’ai toujours bidouillé et créé des objets. »
Aucune ambition commerciale
Son passage cathodique ?
Ça fait bizarre de se voir à la TV, sourit-il. Ça m’a fait plaisir de voir l’intérêt porté sur un petit projet conçu dans ma chambre. »
L’étudiant en Génie électrique et informatique industrielle à l’IUT de Tours, après l’obtention d’un bac scientifique au lycée Vaucanson, est un autodidacte. Son temps libre, il le passe dans sa chambre à chercher la bonne idée et à la tester.
A son palmarès : une application pour sa montre, un appareil pour calculer automatiquement les courants de Foucault, une imprimante en braille… C’est un casier d’école qui lui a valu les honneurs du petit écran. Un casier intelligent où s’affiche l’emploi du temps, les informations générales de l’établissement, les éventuelles convocations et absences de professeurs, une alarme pour protéger son contenu…
Sur la première version, les élèves pouvaient jouer à différents jeux, signale l’étudiant. Ça a très bien fonctionné au lycée ! »
Son système (nécessitant 3.500 lignes de codes !) peut être adapté à n’importe quel casier. De quoi susciter des envies économiques ?
Pas question. « Je n’ai aucune ambition commerciale, je voulais juste montrer mon invention, prévient Gilles. Je ne vais pas faire les démarches, après si un industriel veut le commercialiser… » Aucun brevet ne protège son invention pour laquelle il a obtenu cette année le premier prix au salon des jeunes inventeurs de Monts et une médaille d’argent au concours Lépine européen.
Gilles Devillers est déjà passé à autre chose. « Une réplique du premier ordinateur grand public, commercialisé en 1971. » Après son IUT, il espère intégrer une école pour devenir ingénieur informatique pour « taper des lignes de codes, dévoile-t-il. C’est la liberté, on peut créer n’importe quoi : du jeu, à l’application au système qui sauve des vies. »
« Ça fait bizarre de se voir à la TV, sourit-il. Ça m’a fait plaisir de voir l’intérêt porté sur un petit projet conçu dans ma chambre. »
Auteur : Alexandre Salle
Source : www.lanouvellerepublique.fr