À gauche, Alain Coty l’inventeur, Nadège Payet Tisset, la responsable commerciale et Grégory Deren, le responsable de la société, autour du moteur.
Superbe paradoxe : c’est à Rouen, sous la pluie normande, que l’aventure du moteur solaire de la société Saurea prend son envol. Retour sur la naissance du projet.
C’est à Rouen, à deux pas de la place Saint-Marc, dans un petit bureau de Seinari, l’incubateur normand de projets innovants, que se construit l’avenir de l’invention du moteur solaire inusable.
Autour d’un bureau, Alain Coty, Grégory Deren et Nadège Payet Tisset travaillent sur le lancement officiel de Saurea et de son moteur : recherche de partenaires financiers, premières installations in situ, en Afrique du moteur solaire… La concrétisation d’un long parcours.
Au départ de cette aventure, Alain Coty. Désormais retraité en région parisienne, il est né à Rouen et a effectué une partie de sa carrière dans l’industrie aéronautique et spatiale à Vernon, dans l’Eure, puis a monté sa propre entreprise.
Ni mécanique, ni électronique
Une fois à la retraite, son goût pour le bricolage de (très) haut vol rythme une partie de ses loisirs. Petit à petit, il conçoit ce moteur solaire inusable. « Il est inusable parce qu’il ne contient pas de pièce mécanique. Donc elles ne pourront pas s’user et le moteur ne tombera pas en panne. Il n’y a pas non plus d’électronique susceptible de vieillir. »
Alors, il y a quoi dans ce moteur ? Manifestement l’essentiel : des capteurs solaires. « Nous transformons directement la lumière en force motrice », explique son inventeur.
L’énergie fournie par les panneaux solaires entraîne la rotation d’un socle, qui peut ainsi tourner pendant des heures, des jours, des semaines sans s’user.
Auteur : Benoît Vochelet
Source : www.ouest-france.fr