Nombre record de brevets pour SNCF

En 2015, SNCF a déposé 38 brevets auprès de l’INPI (Institut national de la propriété industrielle). C’est un record pour le groupe ferroviaire, qui encourage ses ingénieurs à protéger leurs inventions depuis 2011.

28 + 10

La tendance était plutôt à la hausse ces dernières années*. Mais l’ambition de SNCF sur les brevets a donné ses meilleurs résultats en 2015 : le nombre de dépôts de brevets atteint 38 pour l’ensemble du groupe public ferroviaire. 28 pour SNCF Mobilités, et 10 pour Réseau. Au sein de Mobilités, le Matériel est particulièrement représenté, avec 25 brevets.

* 7 en 2010, 33 en 2011, 26 en 2012, 25 en 2013 et 20 en 2014.

Un interlocuteur unique

La démarche de dépôt de brevet est encouragée depuis septembre 2011, avec la création du Guichet unique brevets et innovation (Gubi), dirigé par Laurence Hervé. «Notre but était de diffuser une culture de propriété intellectuelle pour protéger les innovations de SNCF. Mais déposer un brevet n’est pas un réflexe naturel dans le monde du ferroviaire, longtemps monopolistique. Sans concurrent, il n’y a pas d’intérêt majeur à déposer un brevet. C’est en train de changer, notamment avec le développement des activités à l’international.»

Les ingénieurs partie prenante

Depuis 2011, le Gubi est l’interlocuteur privilégié des ingénieurs SNCF spécialisés dans l’innovation. Lorsque l’un d’entre eux pense qu’il y a matière pour déposer un brevet, le Gubi analyse l’invention, constate si elle est brevetable ou non*, et s’il y a un intérêt à déposer ce brevet. Depuis 2011, la moitié des demandes des ingénieurs débouche sur une demande de brevet.

«Nous sommes très sollicités aujourd’hui par les ingénieurs. Ils ont compris que la qualité d’innovation d’un groupe industriel se mesure aussi à l’aune du nombre de brevets qu’il dépose», conclut Laurence Hervé.

* Pour être brevetable, une invention doit évidemment être nouvelle dans le monde entier.

Source : www.sncf.com