Jésus Lopez, inventeur de « l’Enigmagik ».
Le festival Fêtes vos jeux, organisé par la MJC, a attiré plus de 600 visiteurs. Les inventeurs de jeux étaient de la partie. Rencontres.
Petits et grands joueurs étaient au rendez-vous de la 4e édition du festival du jeu, délocalisé cette année à l’Espace jeunesse en raison de l’indisponibilité du CAR (*). Parmi les stands et animations proposés, le public a eu la chance de pouvoir rencontrer quelques créateurs de jeux. Jésus Tel Lopez vient de Saint Beauzire, une petite ville du Puy-de-Dôme près de Clermont-Ferrand.
« De 3 à 110 ans »
« J’étais chercheur chez Michelin, explique-t-il, spécialisé dans les secteurs de haute technologie. J’ai quitté l’entreprise pour me consacrer exclusivement à mes inventions, notamment dans le domaine des micro-magnétismes. »
Jésus est inventeur professionnel depuis 15 ans. La création de jeux lui est venu tout naturellement : « pour la détente, et aussi pour apporter quelque chose de nouveau au public, souligne-t-il. L’ « Enigmagik » est une de ses dernières inventions brevetées. Ce jeu de construction et de réflexion est constitué de sept séries de pièces géométriques aux côtés égaux mais aux angles différents. « Il permet de construire des figures modulables à l’infini, commente-t-il. Il s’adapte à chaque joueur, de 3 à 110 ans, des plus imaginatifs aux plus cartésiens. »
A quelques mètres de là, le stand du jeune poitevin Nicolas Jallais suscite également la curiosité : son entreprise, « Zeplin d’jeux », est une ludothèque itinérante créée en mars 2016. « J’anime des jeux de société dans les écoles, les centres de loisir, les maisons de retraite, les cafés, explique Nicolas. Son secteur s’étend sur Poitiers, Chauvigny, Montmorillon, L’Isle-Jourdain. » J’ai aussi inventé un jeu sur le thème de la boxe française avec une boîte qui fait office de ring, ajoute-t-il. Les joueurs doivent programmer leurs coups derrière un paravent… Ce n’est encore qu’un prototype mais je l’emmène toujours avec moi pour le tester auprès du grand public, l’améliorer, et pouvoir un jour le commercialiser. »
(*) En travaux jusqu’au printemps 2017.
Source : www.lanouvellerepublique.fr