Un autodidacte oranais compte à son actif pas moins de 8 inventions brevetées à l’étranger et 13 autres validées en Algérie.
Depuis l’âge de 20 ans, Tahar Lahdiri, 62 ans, multiplie les créations. Sa dernière invention en date : un regard d’assainissement équipé d’un filtre et de ventouses permettant de retenir les déchets et une circulation fluide des eaux à l’intérieur des galeries souterraines. «Il suffit d’enlever le filtre et de le changer pour extraire toute la saleté. Ce dispositif permet un nettoyage rapide et économique des galeries d’assainissement permettant ainsi une prévention contre les inondations de la chaussée», explique cet inventeur né au quartier populaire El Hamri. Cette invention a été brevetée, le 10 août dernier, par l’Institut national algérien de la propriété industrielle (INAPI). Depuis 20 ans, Tahar multiplie les créations. Parmi ses inventions, une machine à broyer les olives et à presser l’huile.
Une machine qui peut également moudre les céréales. Autre invention de ce génie qui habite à Sidi Chahmi (ex-Saint Remy) à Oran : un préchauffage à l’arrêt d’un moteur thermique des voitures équipé d’un thermomètre externe. Tahar regarde aussi vers l’avenir: il cherche des partenariats avec des investisseurs pour lancer ses projets et fructifier ses inventions. «Certains élus des communes se sont déjà montrés très intéressés par mon système de filtrage des galeries d’assainissement. J’espère que ces bonnes impressions se concrétiseront», souhaite ce génie. Passionné de mécanique et d’hydraulique, il a la rigueur, la curiosité et la passion pour l’innovation. Discret et généreux, cet accumulateur d’innovations préfère se définir comme un «inventeur et un chercheur». Actuellement, Tahar gagne sa vie comme chercheur à son propre compte dans son modeste atelier. A son actif, 21 brevets, des titres de droit de propriétés industrielles délivrés par l’INAPI. Ces brevets protègent ses innovations et lui confèrent, pour une durée de vingt ans, un droit exclusif d’exploitation, c’est à dire de fabriquer, vendre ou exporter les produits protégés ou ceux qui résultent de l’exploitation de ses procédés.
Auteur : R. O.
Source : www.elwatan.com
Bonjour Tahar !
Financement (pour concevoir et développer, puis vendre ou exploiter vos innovations) : Je vous inciterais à étudier cette loi rare ( Encore une « particularité française, hi hi! ) que nous avons – malheureusement encore – en France : l’ ISF (Impôt sur la Fortune) :
Entre autres moyens d’échapper à cet impôt, il y a l’investissement en capital dans une entreprise. Ça reste largement ouvert. Seule condition pour ainsi sortir un montant de son patrimoine taxable : Le potentiel taxe-payeur doit devenir associé majoritaire et/ou occuper une fonction de direction générale de l’entreprise concernée.
Votre axe, même si « à haut risque », devrait intéresser des Français dans cette situation patrimoniale (sup 1,3 M€). Ils n’ont guerre de choix : -soit ils prennent le RISQUE d’un investissement industriel, -soit ils sont SÛRS de se faire boulotter annuellement par le fisc.
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