Des entrepreneures en pleine création lors du hackathon d’Edmonton.
Une quinzaine d’inventeurs d’Edmonton ont participé au premier hackathon absurde en Alberta, une compétition amicale qui décerne le premier prix à l’invention la plus futile.
Denis Lachance, un des participants, a travaillé toute la journée sur une application mobile, soit un clone du réseau social Instagram. Pour ce faire, il utilise un vieux magnétophone de 1969 pour sauvegarder des images qu’il enverra ensuite sur un ordinateur.
Qu’est-ce qu’un hackathon ?
Les hackathons réunissent des développeurs, comme des concepteurs et programmeurs informatiques, afin qu’ils travaillent sur des projets collaboratifs durant un ou plusieurs jours.
Denis Lachance et son vieux magnétophone datant de 1969 relié à son ordinateur pour créer un clone d’instagram.
De leur côté, Grant Hunter et ses amis ont créé un circuit électrique qui permettra de transposer dans la réalité le poke de Facebook qui sert à attirer l’attention d’une personne en lui tapotant sur l’épaule virtuellement. Le jeune homme estime que cet événement est une occasion de travailler sur des projets qui l’intéressent, sans ressentir pour autant la pression de devoir construire quelque chose d’utile.
Développer toutes ses idées
Selon l’organisatrice du hackathon Tammy Lee, le fait de travailler sur des concepts absurdes peut aussi mener à de bonnes idées. « Des idées apparemment idiotes peuvent amener à développer des aptitudes et conduire à des résultats pas si stupides au final », résume-t-elle.
David Ton-Lai travaille sur la maquette de son bol qui lui servira aussi de tasse.
Quant à David Ton-Lai, il souhaitait maximiser l’utilisation de sa vaisselle : il a créé un bol qui lui servira en même temps de tasse. « Si on travaillait sur tous nos projets apparemment inutiles, on pourrait vraiment trouver de bonnes idées et un projet qui fonctionne au bout du compte », pense-t-il.
Le hackathon absurde est un type d’événement qui gagne en popularité aux États-Unis, mais qui est encore nouveau au Canada.
D’après un reportage d’Héloïse Rodriguez
Source : ici.radio-canada.ca