« Le jeu du pays de Caen » est en vente depuis trois semaines. L’occasion de découvrir les petites histoires de Cintheaux, Boulon, Grainville-Langannerie, Saint-Germain-le-Vasson, Gouvix… Explications avec le créateur, Grégory Bordier.
Grégory Bordier est l’inventeur de ce jeu de société.
Apprendre en s’amusant, c’était l’objectif de Grégory Bordier quand il a lancé l’idée du « Jeu du pays de Caen ». « Cela permet de découvrir l’ensemble du territoire. On connaît parfois des endroits qui se trouvent à 400 ou 500 kilomètres mais pas forcément ce qu’il y a chez soi. Le jeu de société permet de le faire de façon ludique. On peut passer une bonne soirée en famille ou entre amis et même aller sur le terrain pour vérifier ce qu’on a appris ».
Originaire de Bretagne où il a déjà édité une dizaine de jeux de ce style, il s’essaye pour la première fois à la Normandie. « J’ai de la famille à Caen. On m’a conseillé de le faire ici. J’ai choisi le pays de Caen car avec le Calvados, je n’aurais pas pu rentrer dans le détail. Là c’est un territoire cohérent, à taille humaine. C’est sans doute la première fois qu’un jeu de société parle de Saint-Germain-le-Vasson ».
De nombreuses communes situées au Nord du pays de Falaise sont concernées par ce jeu.
Le principe est simple : muni d’un pion et d’un dé, chaque joueur se balade sur le plateau, d’Estrées-la-Campagne à Cintheaux en passant par Barbery, Saint-Sylvain, Moulines ou Gouvix. Des questions, des charades ou des devinettes abordent l’histoire, la géographie, le sport, le patrimoine, etc. Les enfants de 7 à 14 ans ont leurs propres questions afin de jouer en famille. « Cela reste un jeu, il faut que ce soit ludique, pas seulement pour les professeurs d’histoire et les passionnés de patrimoine » souligne Grégory Bordier.
100 % made in France
Il lui a fallu plusieurs mois pour concevoir le questionnaire. « Beaucoup de questions ont été piochées dans des livres. Ma femme est libraire en Bretagne et elle a un fonds normand important. Et puis je suis allé sur le terrain pour avoir des informations ». C’est par exemple lors d’une visite à Boulon qu’une question sur « la bête du Cinglais » est née. Un véritable travail d’artisan. « Je ne fais qu’un jeu par an en général. J’étais libraire et c’est devenu mon métier depuis 8 ans. J’édite moi-même car ça reste des petits tirages. Les jeux sont fabriqués en France. Parler d’Urville en faisant du made in China, ça ne serait pas cohérent ». Les trois premières semaines d’exploitation semblent lui donner raison. « Le départ est bon. Le jeu est sorti à 2000 exemplaires, il n’en reste que 550 ». Alors si vous voulez le trouver sous le sapin le 25 décembre au matin, dépêchez-vous !
Pratique : « le jeu du pays de Caen », 34,90€. Pour découvrir les lieux de vente, vous pouvez consulter le site www.lejeudupaysdecaen.com ou appeler au 06.08.49.02.97.
Auteur : Pascal Lecoq
Source : www.lesnouvellesdefalaise.fr