Article de presse

Cameroun / Cabale médiatique contre Kamga Nemkam, l’inventeur du H2B2


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Comme s’ils s’étaient tous passés le mot, de nombreux journaux ont commis ces temps derniers des articles déséquilibrés contre Kamga Nemkam et son invention le H2B2, violant ainsi le droit du public à l’information.

Des productions qui frisent la manipulation et pour lesquels le mis en cause a commis une mise au point qui a été ignoré par ces journaux.

Jamais l’unanimité n’a été faite par autant de journaux sur un seul homme et sur un même sujet. En l’espace de dix jours, le Messager, Le Satellite, Les Nouvelles du Pays et le Jeune enquêteur ont commis des articles allant tous dans le même sens sur l’affaire H2B2 qui oppose Kamga Nenkam au groupe 2M. Même les journaux à parution épisodique et qui paraissent au gré des commanditaires voulant régler des comptes que sont Les Nouvelles du Pays et le Jeune enquêteur ont trouvé des moyens pour se faire imprimer et se retrouver en kiosque.

Le sujet n’a pas seulement été traité en filigrane dans les pages, mais a occupé les unes de ces journaux et parfois même plus d’une page intérieure. Le bal du lynchage médiatique a été ouvert par le Quotidien Le Messager N°4301 du 10 avril 2015 en page 9 sous le titre « Affaire 2M : des magistrats en colères ». Dans le texte lui-même, aucune ligne se rapportant à la colère de ces magistrats. Le lecteur qui n’est pas dupe a bien pu se demander, pourquoi est-ce que des magistrats exerçant dans la prérogative de leurs fonctions seraient en colère contre un justiciable qui défend ses droits.

Poursuivant dans la même lancée, l’hebdomadaire Le Satellite N°291 du 15 avril 2015 ne fait pas mieux que Le Messager. Dans cette édition, les pages 4 et 5 occupent chacune un titre particulier, d’une étrange affirmation. On peut y lire : « Affaire Groupe 2M contre Kamga Nenkam : Les combats d’arrière-garde d’un mauvais perdant » et « Affaire Groupe 2M : abus de confiance aggravé à la rébellion. Kamga Nenkam se moque-t-il de la justice camerounaise ».

Le sujet serait alors devenu si intéressant pour les lecteurs que Les Nouvelles du Pays, rare en sortie, le reprend dans son édition N°226 du 16 avril 2015. On peut y lire en page 3 le titre « Détournement de fonds au Groupe 2M : Kamga Nenkam reconnaît avoir corrompu les juges ». L’article dans une confusion totale attribue au mis en cause des faits qui frisent la folie. Le papier, un commentaire fade du journaliste montre à suffisance qu’il s’agit d’une dictée mal coordonnée et reprise par un mercenaire n’ayant aucune connaissance de la pratique du journalisme.

Quatre jours plus tard, précisément le 20 avril 2015, ce sera au tour de l’hebdomadaire Le Jeune Enquêteur dans son N°287 de rentrer dans la danse. En page 9 de cet épisodique, on peut y apprécier un article sur le sujet dont le titre sensationnel est « Affaire H2B2 : que cache l’entêtement de Jean Paul Kamga Nenkam ? ». Le papier lui-même ne dira pas plus que ce qui était déjà contenu dans les autres parutions allant jusqu’à attribuer le qualificatif de « rebelle » et d’ « anarchiste » à Jean Paul Kamga Nenkam, qui selon ce journal foule au pied les lois de la République.

Manipulation manifeste

Dans une mise au point rendu public, Jean Paul Kamga Nenkam dit prendre « acte et ne saurais rester tranquille aussi longtemps face à ce qui s’apparente à une cabale médiatique, assortie d’une tonalité haineuse, de règlement de comptes et de déstabilisation psychologique et morale ».

Pour lui, toute cette littérature, dont les commanditaires maitrisent seuls les secrets, des balivernes et autres subterfuges sont montés à son encontre, sans aucune base logique encore moins morale avec pour dessein avoué de le jeter à la vindicte populaire Jean Paul Kamga Nenkam fait par ailleurs remarquer dans sa mise au point relative à ces publications, que « le traitement des informations malveillantes mises à la disposition de la presse, est fait de manière cavalière, sans respect de la déontologie journalistique notamment pour ce qui est du principe d’équilibre de l’information ».

L’homme d’affaire regrette que dans la plupart des cas, les journalistes auteurs de ces articles n’aient pas pris la peine d’obtenir sa version des faits. Quelques uns ayant sacrifié à ce rituel, auraient tronqué sa version des faits, exhibant ainsi un parti pris manifeste pour le camp adverse qui serait selon lui, le commanditaire de toutes ces sorties médiatiques.

« Qui Plus est, les pages consacrées aux verbiages cousus de fil blanc sans aucune référence normative mélange de styles et parfois montre bien le retard sur l’actualité surtout judiciaire pour ce qui est de mes nombreux procès pendants devant les juridictions de Douala. C’est à se demander qui paie la note ? », s’interroge l’inventeur du H2B2. La réponse est heureusement toute trouvée par Jean Paul Kamga Nenkam lui-même. « Vraisemblablement, toute cette agitation des commanditaires est la résultante de mon retour sur la place portuaire », croit-il savoir.

Auteur : Oumarou Doukhali

Source : www.237online.com

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