La société américaine ICEdot va lancer le Crash Sensor, un minuscule capteur qui peut être placé sur tous types de casques et veiller ainsi à la sécurité des motards, cyclistes, skieurs, skateboarders, VTTistes, etc. Les amateurs de sports à risques ont pris l’habitude de porter un casque et de prévenir au moins un membre de leur entourage avant de partir s’adonner à son activité favorite. Voici le dispositif qui fait le lien entre ces deux précautions élémentaires.
Le système complet repose sur trois éléments : un capteur de mouvements et d’impacts à positionner dans le casque, une application à installer sur le smartphone du propriétaire et une liste préétablie de numéros de téléphone à appeler en cas d’urgence. D’où le nom « ICEdot », puisque I.C.E signifie « In Case of Emergency » (en cas d’urgence), une expression très répandue à l’étranger où beaucoup de gens s’équipent d’une carte « ICE » ou d’un bracelet « ICE » où figure la liste des gens à prévenir et les précautions à observer en cas d’accident (allergies médicamenteuses par exemple) et « dot » (point) fait référence à la taille minuscule du capteur.
Le capteur reconnaît une chute en fonction de la violence du choc et identifie le besoin d’appeler les secours au fait que cette chute est suivie d’une certaine période d’immobilité. Il est doté d’une interface BlueTooth qui lui permet de communiquer avec le smartphone et, en cas de besoin, déclencher sur ce smartphone un signal d’alarme et un compte à rebours (voir photo). Si c’est une fausse alerte, le porteur du casque a donc la possibilité d’interrompre le compte à rebours pour ne pas déranger les secours pour rien. Dans le cas contraire, le Crash Sensor contacte les numéros préenregistrés et leur envoie les coordonnées GPS du lieu et l’heure de l’accident.
Aucune date de sortie n’a encore été annoncée, mais cela devrait être pour 2013. Le Crash Sensor a été présenté à l’Interbike de Las Vegas du 19 au 21 Septembre 2012, et au vu de l’engouement qu’il a suscité dans ce salon, il devrait avoir du succès. D’autant que le nombre de conducteurs qui commettent un délit de fuite après avoir renversé un deux-roues au lieu d’appeler les secours est de plus en plus important.
La question qui reste en suspens (on cherche toujours le truc qui coince sur Invention – Europe ! ) c’est la probabilité réelle qu’un smartphone – en général encore plus fragile qu’un GSM à l’ancienne – soit encore en état de passer un appel si la violence du choc a mis K.O. son propriétaire. Disons que tout ce qui augmente un peu les chances d’un secours plus rapide est bon à prendre si son tarif reste raisonnable ce qu’on ignore pour l’instant. On ne sait pas non plus quels téléphones seront compatibles (pour le moment, seul l’iPhone est mentionné, définitivement pas le plus adapté en termes de solidité…).
Auteur : JMD