Genève : L’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle – OMPI vient de publier ses indicateurs annuels de la propriété intellectuelle dans le monde. Le Maroc niche sur le toit du monde, pour deux catégories.
En effet, l’OMPI a donné publication de son rapport sur les indicateurs annuels les plus récents, sur les activités d’enregistrement des propriétés intellectuelles dans le monde.
Ce rapport, intitulé simplement ‘World Intellectual Property Indicators ’ couvre les tendances macroscopiques des dépôts de brevets et des inscriptions de droits dans les domaines suivants : 1- les brevets, 2- les marques, 3 – les dessins, Design et les modèles industriels, et 4- les variétés végétales.
Dans deux catégories, le Maroc surprend en se classant dans les tops 10 et 20 mondiaux.
Ainsi, selon ce rapport, pour la catégorie Design et création à vocation industrielle ou commerciale, l’OMPI a indiqué que le Maroc figure dans le top 20 mondial des pays ayant déposé le plus de demandes de propriétés intellectuelles. Le royaume y figure avec des pays comme la Chine, la Turquie, le Brésil et l’Iran.
La deuxième catégorie dans laquelle le Maroc s’est distingué, est l’enregistrement international des propriétés intellectuelles, sous le régime dit, ‘The Hague System’, dont le royaume est membre.
Le Maroc figure pour cette catégorie, dans le top 10 mondial des pays ayant connu les plus fortes croissances de demandes d’enregistrements. Le Maroc y est classé au coté de l’Union européenne, la Suisse, la Turquie, la Norvège, Singapour, l’Ukraine, Monaco, Monténégro et le Liechtenstein.
L’OMPI a indiqué qu’il s’est basé pour rédiger son rapport, sur des statistiques nationales et régionales, remontant de plus de 140 offices de brevets dans le monde.
A noter que le nombre des demandes d’enregistrement de la propriété intellectuelle est un indice mesurant le degré de développement technique et scientifique et de croissance économique d’un pays.
La croissance de cette activité au Maroc, peut renseigner sur le degré de développement de ses secteurs industriels, qui font l’objet de stratégies étatiques comme c’est le cas dans les domaines de l’électronique, l’automobile et l’aéronautique.
Auteur : Larbi Amine
Source : www.lemag.ma