Bienvenue à la FLSUN QQ-C Pro, une nouvelle imprimante 3D au libre-service du Pôle invention régional de la Nouvelle Aquitaine.
La FLSUN QQ-C Pro est une imprimante 3D, avec une architecture Delta, donc son plateau est ronde et fixe, d’un diamètre de 255 mm, sur 360 mm en surface d’impression 3D, donc une surface cylindrique et non pas cubique comme sur les imprimantes 3D cartésiennes et cubiques.
L’avantage d’une delta dans l’impression 3D, c’est surtout au niveau de la vitesse d’impression 3D par rapport aux autres architectures.
A titre personnel, je trouve que le mouvement de l’impression 3D est plus joli par rapport aux autres architectures d’imprimante 3D.
Au sujet de la FLSUN QQ-C Pro, ce n’est pas la plus rapide de la gamme de FLSUN, mais elle est plus rapide qu’une cartésienne et d’une cubique de base.
La FLSUN QQ-C Pro a l’avantage d’utiliser une carte-mère standard, de type MKS, qui est une très bonne chose pour l’avenir. Il y a le Wi-Fi, donc on peut transférer un fichier STL avec Cura en installant le module MKS ou bien, avec l’application MKS sous Androïd.
Au niveau du montage, la FLSUN QQ-C Pro est un peu plus complexe qu’une cartésienne et beaucoup moins par rapport à une cubique.
Au niveau du bruit, la FLSUN QQ-C Pro est plus bruyante qu’une Tronxy, on peut changer les contrôleurs des moteurs pas à pas sur la carte-mère et pour un atelier, le bruit ne dérange pas.
Au niveau du rendu de l’impression 3D, par rapport à Tronxy (cartésienne et cubique), la FLSUN QQ-C Pro est plus rapide, mais je trouve que la qualité de l’impression 3D est un peu inférieure, qui ne veut pas dire que c’est dégueulasse, cela reste une bonne impression 3D. Par rapport aux premières Imprimantes 3D de 1993, que j’ai connu, cela reste de bonne qualité d’impression 3D, avec du détail. Sachant que la FLSUN QQ-C Pro, c’est sortie carton, montage et réglage de base, donc pas de tout optimiser.
Ma conclusion personnelle sur la FLSUN QQ-C Pro, j’ai bien aimé sa simplicité d’utilisation, sa rapidité et par sa qualité d’impression 3D. Dans l’impression 3D, entre rapidité et qualité, cela est très complexe et la FLSUN QQ-C Pro a un bon équilibre.
C’est aussi une très bonne base, pour certains utilisateurs, ils doivent améliorer le bruit, il manque une option, le détecteur de filament et que je trouve cela utile, surtout quand on utilise du filament qui casse (comme du vieux filament, qui a prit de l’humidité) et le support bobine qu’on peut mettre maximum des bobines de filament de 1 Kg, impossible d’utiliser une bobine de 2 Kg, avec le support de base.
L’espace d’impression 3D des Delta, qui est cylindrique, qui est compliqué à optimiser pour l’impression 3D.
La FLSUN QQ-C Pro est idéale pour un utilisateur qui veut faire de petites impressions 3D, avec un bon équilibre entre la rapidité et la qualité d’impression 3D et que cela ne gêne pas par le bruit qu’elle peut faire. Aussi par sa simplicité d’utilisation.
Pour ceux qui veulent des imprimantes 3D sportives, il faut plutôt regarder les autres imprimantes 3D de la gamme de FLSUN, avec un budget supplémentaire ou profiter des promotions sur la gamme supérieure.
Je trouve que la FLSUN QQ-C Pro a sa place dans le libre-service des imprimantes 3D, c’est un complément par rapport aux autres imprimantes 3D de Tronxy, un autre type d’architecture d’imprimante 3D et cela permet aux utilisateurs de pouvoir comparer les différents modèles d’imprimante 3D.
Il n’existe pas d’imprimante 3D à filament idéale, chaque architecture a des avantages et des inconvénients, cela dépend vraiment de ce qu’on veut imprimer en 3D. Pour le moment, on a 2 FLSUN QQ-C Pro dans le libre-service des imprimantes 3D, sur les 15 imprimantes 3D qui sont disponibles.
Auteur : Peter TEMEY, Président du Club Invention – Europe
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