Article de presse

Steve Jobs, Bill Gates, Gordon Moore : les précurseurs d’un nouveau monde digital


Le monde va très vite. On parle d’ailleurs d’accélération de l’histoire depuis le début du XXème siècle, et c’est bien le cas, les nouvelles technologies faisant faire des pas de géant à l’Homme. Car c’est bien le monde qui est concerné, même s’il est vrai que certaines zones sont plus riches en modèles telles que la Silicon Valley. Les États-Unis sont un vrai réservoir de petits génies, de toutes nationalités.

Tous ne sont d’ailleurs pas si célèbres, et si l’on évoque les personnes qui ont changé le monde, dressons le portrait de personnalités hors du commun.

GORDON MOORE, LA RÉVOLUTION INTEL

Le grand public français ne connait pas son nom, mais pour les spécialistes, l’homme est intimement impliqué dans ce mouvement de révolution technologique. Chimiste de formation, le jeune homme est déjà assez connu au début des années soixante, et occupe le poste de directeur de la recherche de Fairchild, une entreprise spécialisée en semi-conducteurs, qu’il a créée avec 7 collègues.

En 1965, la revue Electronics lui demande de bien vouloir écrire un article prospectif. Gordon Moore en profite pour y glisser son hypothèse : il estime que le taux de croissance de l’électronique, et plus particulièrement des puces, va doubler certaines limites telles que la vitesse de la lumière. Mais qui sait, un nouveau saut technologique est toujours possible. Gordon Moore, un nom à retenir. L’homme est devenu milliardaire et vit toujours aux États-Unis, il a 86 ans et son profil correspond à celui des générations qui vont suivre.

STEVE JOBS, LE GÉNIE EMBLÉMATIQUE

Il est de loin le plus emblématique, avec sa personnalité complexe et son histoire personnelle. Né en 1955 à San Francisco d’une mère célibataire et d’un père syrien, il est rapidement adopté par Paul et Clara Jobs.

Comme cela est souvent le cas, le garçon se montre indiscipliné en classe jusqu’à ce qu’il rencontre un professeur qui s’intéresse à lui et comprend que le garçon a des capacités hors du commun. Le fait qu’il grandisse dans la Silicon Valley va bien entendu guider son futur, et il va très vite se passionner pour l’électronique.

Mais comme avec Gordon Moore, ce qui frappe dans ces personnalités qui ont fait avancer la société et le monde des affaires, c’est qu’ils ne sont pas simplement des chercheurs, des créateurs, mais aussi des êtres totalement imprégnés d’économie.

Le sens des affaires les caractérise et ils n’ont rien du pauvre inventeur qui meurt sans le sou et seul sans aucune reconnaissance. Économie et progrès sont intimement liés dans leur démarche. chaque année et que ce phénomène devrait demeurer constant au moins pour dix ans, et cela sans que le prix ne suive la courbe.

Dix ans plus tard, cela se confirme. En 1975, il prédit alors que le mouvement se poursuivra mais tous les deux ans. En 2015… ce que l’on appelle à présent la loi de Moore est devenu une évidence.

Le grand public ne réalise pas toujours que sa petite tablette iPad est aussi puissante que le meilleur des ordinateurs de 1985. Et comment donc Gordon Moore a-t-il pu imaginer il y a cinquante ans que ces grosses machines seraient dans chaque foyer, que le téléphone serait mobile ou la conduite automatique ?

De l’intelligence et de l’imagination, voire de l’inspiration ! Il faut reconnaître que l’homme a de nombreuses qualités, chercheur mais aussi gestionnaire, il conjugue des talents complémentaires. Avisé, il l’est en 1968 lorsqu’il crée une autre société avec Robert Noyce toujours sur la même activité et qui sera dénommée Integrated Electronics ou Intel.

Aujourd’hui, cette accélération incroyable à la racine même de la technologie, semble devoir buter sur certaines limites telles que la vitesse de la lumière. Mais qui sait, un nouveau saut technologique est toujours possible. Gordon Moore, un nom à retenir. L’homme est devenu milliardaire et vit toujours aux États-Unis, il a 86 ans et son profil correspond à celui des générations qui vont suivre.

Steve Jobs est l’exemple même de ce type de profil. Doué, cela est une évidence, un vrai caractère, il sait faire preuve d’initiative dès son plus jeune âge. A 13 ans, il n’hésite pas à appeler directement William Hewlett, le patron de Hewlett-Packard rien de moins pour lui demander certaines pièces nécessaires au projet qu’il doit présenter au lycée. Il aura non seulement ce dont il a besoin, mais aussi une offre de stage.

Sa trajectoire sera très rapide, car le jeune homme s’ennuie vite et s’intéresse à tout. Avant même d’être majeur, il suit des cours sur la spiritualité orientale et devient végétarien. Son compère, Steve Wozniak, est le véritable technicien, le concepteur de l’Apple 1, Steve Jobs est le créateur d’entreprise, celui qui est intéressé par le design, l’esthétique et le marketing au-delà de la technique.

Il est totalement conscient de ce qu’il est en train de réaliser et débauche le directeur de Pepsi Cola pour venir avec lui « changer le monde ». Il est également un communicant et dès 1990 prédit à des journalistes « L’informatique personnelle va révolutionner la communication et le travail de groupe ». Garder une longueur d’avance, tel est son mantra. Le Mac, l’iPhone, l’iPod, l’iPad, l’iTunes, les tablettes, l’App store, l’iCloud, autant d’innovations qui sont à présent dans la vie quotidienne de citoyens du monde entier. Ce perfectionniste se projette sans cesse dans le futur et parvient à créer de nouvelles tendances de par son intelligence aiguë.

BILL GATES, L’HUMANISTE INNOVANT

Né la même année que Steve Jobs, l’homme est également l’un des géants de l’informatique qui a façonné un nouveau monde. Il a lui aussi la certitude que l’ordinateur sera personnel. S’il entre à 18 ans à Harvard, il préfère tout laisser tomber pour se consacrer à la programmation. Très rapidement, le petit génie va avoir sa place au soleil.

S’il est un mot qui le caractérise, c‘est bien celui de l’innovation. Il est absolument convaincu que c’est bel et bien cet élément qui va permettre le développement économique y compris dans les zones les plus reculées et les plus pauvres.

Et pour être créatif, mieux vaut être à plusieurs, et disposer d’une qualité dont il ne manque pas : la persévérance, voire l’obstination.Le patron de Microsoft a bel et bien changé le monde, même s’il a moins de panache et plus de discrétion que le difficile Steve Jobs.

Avec Microsoft, on n’achète pas un ordinateur équipé d’un système d’exploitation. Non, pour la première fois, on vend le système d’exploitation à part de la machine elle-même. En gardant la propriété de son système sur les PC IBM dans les années 80, Bill Gates réussit le coup du siècle.

Dans cette guerre des origines du changement internet, on voit bien se dessiner les « anciens » qui ne voient pas les opportunités, les nouveaux marchés qui apparaissent, et les « nouveaux » qui s’engouffrent dans les brèches et se taillent la part du lion. Intelligence créative, intuition, le fait est que ces hommes de l’informatique ont eu le pressentiment d’un nouveau monde basé sur la technologie. Ceux qui se sont obstinés à vendre du matériel au lieu de ce qui était à l’intérieur ont perdu la bataille, certains disparaissant corps et biens.

JACK DORSEY, MARK ZUCKERBERG & LES AUTRES

Jack Dorsey est né en 1976 et crée déjà des logiciels libres dès l’âge de 15 ans, il a très vite l’intuition de cette messagerie instantanée qu’est Twitter. Cet entrepreneur 2.0 a plus d’un tour dans son sac. Lorsqu’il s’est retrouvé évincé de sa propre société, il ne lui a pas fallu longtemps pour en fonder une autre, Square spécialisée dans le paiement mobile. Créée en 2010, elle est valorisée à 5 milliards de dollars en 2015… Il a retrouvé depuis son Twitter en tant que Chief Executive Officer. Les générations se suivent et les révolutions se poursuivent, avec notamment la naissance de Facebook. Le modèle est très connu, inutile de s’y attarder, mais avec une fortune estimée en 2014 à 30 milliards de dollars,
Mark Zuckerberg, né en 1984, fait de plus en plus fort. Et les informations dont il dispose instantanément sur les abonnés Facebook donnent le vertige.

Et que dire de Larry Page et Sergey Bryn, les deux jeunes fondateurs de Google, à qui tout a réussi et qui continuent à innover en ayant de très grands projets de recherche en matière de robotique, de santé, de voitures automatisées.

Ils ont parfaitement analysé le fonctionnement de l’entreprise et leur récente réorganisation a un objectif principal : éviter la routine, l’endormissement dû au succès, car le domaine dans lequel l’entreprise évolue ne cesse de produire de nouvelles idées, parfois révolutionnaires qui sont autant d’opportunités de croissance.

TOUJOURS PLUS D’INNOVATIONS

L’environnement devrait être un des grands bénéficiaires du mouvement lancé par les géants tels Apple, Google et les autres. Cette nouvelle génération d’entrepreneurs dispose de moyens financiers immenses et leurs innovations vont aussi dans le sens du combat contre le réchauffement du climat de notre bonne vieille terre.

On estime que l’intervention active de ces sociétés va enfin permettre un véritable bond en avant bien difficile à atteindre par la simple entente entre États, d’autant que ces entreprises en dépit de leur caractère souvent virtuel sont aussi des activités polluantes d’un nouveau genre.

Les gouvernements ont évidemment compris tout l’intérêt de ces nouvelles technologies qui sont synonymes d’activités économiques et d’embauche. Leur préoccupation est la période de transition entre deux mondes, qui va forcément avoir pour conséquence de rendre bien des métiers obsolètes.

Mais l’évolution, voire la révolution est en marche et ne s’arrêtera pas, car la rupture est faite avec le passé et ce, dans le monde entier, y compris dans les pays pauvres. Parmi les grandes ruptures technologiques récentes, on ne peut que s’intéresser à la diffusion de l’information et du savoir via internet et ce à un coup qui ne cesse de baisser.

La robotique fait des progrès immenses, les véhicules autonomes existent déjà même si les infrastructures sont plus longues à s’adapter, l’étude des génomes ne cesse de progresser et là encore à des coûts acceptables, on sait d’ores et déjà que le stockage de l’énergie va se miniaturiser rapidement et que dire des nouveaux matériaux, de l’impression 3D ou du développement de l’intelligence artificielle.

Ces changements parmi d’autres représentent une réserve de croissance immense pour les pays du monde entier. Difficile d’imaginer le monde d’après demain aujourd’hui. Les films de science-fiction ne sont peut-être pas suffisamment audacieux !

Source : www.entreprendre.fr

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